Israël : La police est accusée d’avoir utilisé illégalement le logiciel Pegasus pour espionner les citoyens<!-- --> | Atlantico.fr
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La police israélienne a utilisé des logiciels espions de la société NSO Group pour pirater les téléphones portables de citoyens israéliens sans contrôle judiciaire,
La police israélienne a utilisé des logiciels espions de la société NSO Group pour pirater les téléphones portables de citoyens israéliens sans contrôle judiciaire,
©JOEL SAGET / AFP

Espionnage

La police israélienne aurait utilisé des logiciels espions de NSO Group pour pirater les téléphones portables de citoyens israéliens sans contrôle judiciaire, selon un journal israélien.

La police israélienne a utilisé des logiciels espions de la société NSO Group pour pirater les téléphones portables de citoyens israéliens sans contrôle judiciaire, y compris des militants qui protestaient contre l'ancien Premier ministre Benyamin Netanyahou, selon des révélations d’un journal israélien Calcalist et d’après des informations de NPR.

L’enquête du quotidien financier Calcalist a dévoilé les premières allégations selon lesquelles Israël aurait ciblé ses propres citoyens avec des logiciels espions fabriqués par NSO. La police israélienne a déclaré utiliser des outils de cybersurveillance légalement approuvés pour lutter contre la criminalité, mais ne confirme, ni ne nie l'utilisation de la technologie de NSO.

Selon ces récentes révélations, la police israélienne aurait fait l’acquisition du logiciel espion Pegasus de NSO en décembre 2013. La police aurait commencé à l'utiliser après décembre 2015 sans ordonnance du tribunal, interceptant les appels et les messages sur les téléphones portables des Israélien.

Le rapport indique qu'en 2020, la police a piraté les dirigeants du mouvement Black Flag, qui a organisé des manifestations de rue dans tout Israël pour exiger la démission du Premier ministre de l'époque Benjamin Netanyahou, qui fait face à des accusations de corruption.

La police a utilisé le logiciel pour espionner deux maires soupçonnés de corruption, des militants anti-LGBTQ afin de prévenir d'éventuelles attaques contre des marches de la fierté et des enquêtes sur des meurtres.

Dans un communiqué, le chef de la police israélienne n'a pas précisé si la police utilisait des logiciels espions NSO, mais a nié que la police ait utilisé des outils informatiques pour cibler les militants anti-Netanyahou, les maires et les militants anti-LGBTQ, comme le prétend l'article.

Pegasus, édité par la société israélienne NSO Group, permet de prendre le contrôle à distance d’un téléphone, de manière quasi indétectable. Une fois installé, le logiciel permet de copier tous les messages, y compris ceux échangés sur des applications sécurisées, de mettre le téléphone sur écoute, ou encore d’accéder à la géolocalisation de son utilisateur.

Dans un article du 18 janvier, Calcalist, sans dévoiler l’identité de ses sources, a donc révélé plusieurs dossiers, dans lesquels le logiciel espion a été utilisé par la police israélienne.

NPR

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