Investissements d'avenir : un plan doté d'une enveloppe de 12 milliards d'euros <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Consommation
Jean-Marc Ayrault a annoncé le détail du plan d'investissements
Jean-Marc Ayrault a annoncé le détail du plan d'investissements
©Reuters

Avenir

Parmi ces 12 milliards, "la moitié" sera "consacrée" directement ou indirectement "à la transition écologique", a promis ce mardi Jean-Marc Ayrault.

Il s'agissait d'une demande expresse de la part de François Hollande. Une requête visant à lancer le deuxième acte de son quinquennat. Le président de la République avait exigé le 6 mai dernier la mise en place d'un plan d'investissements. Les grandes lignes en ont été dévoilées ce mardi par Jean-Marc Ayrault. Le Premier ministre a ainsi annoncé que ce plan serait doté d'une enveloppe de 12 milliards d'euros. Il est prévu pour les dix ans à venir et recycle bon nombre des dossiers déjà engagé. Cependant, ce plan est aussi conditionné à des critères écologiques afin d'amadouer les partenaires Verts de la majorité.

"L'investissement public doit être ciblé, réfléchi, rigoureux", a résumé le chef du gouvernement à l'université Jussieu à Paris. Le Premier ministre a souhaité "placer ce programme sous le double emblème de la compétitivité et de la transition écologique", selon son entourage. Son financement est ainsi conçu pour avoir un "impact minimal" sur la trajectoire de rétablissement des comptes publics. Il sera en partie assuré par des ventes de participations de l'État dans des entreprises publiques. Par exemple, l'État a déjà cédé des parts dans l'équipementier aéronautique Safran et dans le groupe d'aéronautique et de défense EADS au cours des derniers mois.

Parmi ces 12 milliards, "la moitié" sera "consacrée" directement ou indirectement "à la transition écologique", a promis Jean-Marc Ayrault. Une semaine après le limogeage de Delphine Batho et ses violentes critiques contre la ligne politique suivie, le gouvernement peut donc afficher des ambitions écologiques intactes. Ainsi, le chef du gouvernement a assuré que d'ici à 2020 la France serait entièrement équipée du compteur électrique intelligent Linky qui permet notamment des économies d'énergie et des relevés à distance. Le coût de cette généralisation, soit environ 5 milliards d'euros, devrait être pris en charge par EDF.

Autre gros morceau de ce plan d'investissements d'avenir, les transports. Et selon Matignon, de ce point de vue là, le gouvernement a voulu stopper la "logique de grands projets pharaoniques sans le début d'un financement". "La logique est inverse, on part des besoins des territoires", a-t-on expliqué. L'objectif est ainsi de concentrer les investissements sur le réseau déjà existant et sur les transports du quotidien. Par exemple, "les trains Intercités, qui maillent vraiment le territoire et qui facilitent la mobilité, seront intégralement renouvelés entre 2015 et 2025", a indiqué le Premier ministre. L'Etat doit lancer dès cet été une première commande, "d'un minimum de 500 millions d'euros pour des trains neufs", a expliqué le chef du gouvernement. Ils doivent permettre d'assurer "un service plus efficace, plus confortable, plus accessible financièrement".

Enfin, la priorité sera aussi donnée à un certain nombre de grands "nœuds ferroviaires", destinés à désengorger de nombreuses gares, comme les gares de Lyon et Saint-Lazare à Paris, la Part-Dieu à Lyon ou Saint-Charles à Marseille.

Lu sur Le Figaro.fr

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !