Interview de François Hollande à l'Elysée : "la reprise économique est là"<!-- --> | Atlantico.fr
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François Hollande s'exprime depuis l'Elysée
François Hollande s'exprime depuis l'Elysée
©REUTERS/Philippe Wojazer

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Contrairement à ce qu'il avait promis pendant sa campagne, le chef de l'Etat a décidé de s'exprimer depuis l'Elysée, où il répond aux questions de Claire Chazal et Laurent Delahousse.

François Hollande doit affronter les sceptiques. Voilà quatorze mois qu'il est président de la République. Et depuis son entrée en fonction, la situation économique et sociale du pays s'est dégradée. Dès lors et contrairement à ce qu'il avait promis pendant sa campagne, le chef de l'Etat a décidé de s'exprimer depuis l'Elysée, ce dimanche. Il devrait s'efforcer de rassurer des Français inquiets, et démontrer qu'il est celui qui "se bat pour la France" face à la crise. Mais cette intervention télévisée n'est pas du goût de tous les Français. En effet, 51% d'entre eux ne le jugeant "pas nécessaire", selon un sondage BVA.

Cependant, François Hollande est avant tout attendu sur l'emploi. Selon un sondage OpinionWay, une majorité de Français (47%) attendent qu'il s'exprime sur ce thème. Le président de la République, après avoir assisté au défilé du 14 juillet, devrait s'attacher à démontrer qu'il est "un président qui tient son cap et qui se bat contre le chômage", a indiqué un de ses proches. Mais la tâche s'annonce ardue alors que les experts restent très dubitatifs sur sa capacité à tenir sa promesse d'inverser la courbe du chômage à la fin de l'année, au moment où le nombre demandeurs d'emploi a dépassé 3,2 millions.

L'entourage du chef de l'Etat veut croire que les Français sont certes "déprimés" mais n'ont "pas de colère dirigée contre le président". Il n'en reste pas moins qu'ils jugent très sévèrement son action. Seulement 30% disent en être satisfaits, dans un sondage Ifop, alors que dans une enquête Opinionway la proportion tombe à 23%.

Après sa prestation télévisée, le président de la République devrait recevoir à déjeuner à l'Élysée plusieurs personnalités parmi lesquelles le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, ainsi que le président croate, Ivo Josipovic. Il assistera ensuite au dévoilement du timbre du quinquennat avant un déplacement en fin d'après-midi à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais).


13h45 L'interview vient de prendre fin. François Hollande n'aura donc pas réservé d'annonces majeures. 


13h41 L'interview se termine "Je pense que le 14 juillet un président doit s’exprimer. Je me suis donc ravisé et c'est le rôle du président de parler aux Français, surtout en cette période de crise".

13h40  "La montée du Front national est inquiétante car ses propositions sont d'une extrême gravité. Quand on laisse penser que le protectionnisme est bon, que l'on doit sortir de l'euro, c'est d'une extrême gravité. Il faut faire attention aux montées du populisme partout en Europe" déclare François Hollande. "Les Français qui votent extrême droite, ils veulent que la France réussisse. Je vais leur donner cette garantie"

13h40 "J'ai demandé au gouvernement de se mobiliser pour faire en sorte que la France sorte de la crise. Je ne cherche pas être populaire. Mon devoir va bien au-delà. Je cherche à faire en sorte que le pays réussisse" insiste le chef de l'Etat." Je ne cherche pas à être réélu. Mon rôle est de faire en sorte que sous mon mandat, la France avance". "Si on veut gagner, si on veut réussir, il faut être à mes côtés. Je veux qu'à la fin de mon mandat, on me dise que l'on a avancé, réformé autant que nécessaire. ".


13h35 Sur Delphine Batho et son gouvernement. "J'avais dit qu'un ministre critique le budget je le remercierai. Cale na m'a pas fait plaisir de me passer des services de Delphine Batho mais c'était nécessaire pour la ligne politique gouvernementale. C'est ce qu'on appelle la discipline." La seule ligne à ne pas franchir est celle concernant le Budget," déclare François Hollande. Sur le gaz de schiste : "Il n'y aura pas d’exploitation du gaz de schiste tant que je serai président de la République". Sur Monteboug : "il n'y a pas d'impunité au sein du gouvernement"

13h35 "L'Etat a le devoir de faire en sorte de préserver ses intérêts" dit le président concernant l'affaire Tapie. "Je ne me substitue pas à la justice". "L'État a le devoir de faire contestation d'un arbitrage s'il a le sentiment que celui-ci n'aurait pas du être fait ou qu'il n'a pas été correctement établi".


13h30 Sur Nicolas Sarkozy ; "Je ne crains pas son retour à la vie politique" certifie le président, "il est libre d'être candidat". "La décision du Conseil constitutionnel est sage et jamais une décision de la plus haute juridiction du pays ne doit être contestée". "Il faut une indépendance de la justice. dès lors, quand les juges prennent une décision, ils la prennent en toute indépendance. je ne me mêle pas des décision de justice". "Chaque fois qu'il y a une affaire (à gauche comme à droite) cela nuit à la vie politique française".

13h25. Un point sur les retraites. "Cette réforme est nécessaire. Il y a un espérance de vie qui s’allonge et il y a donc un effort de justice à fournir. Nous devons donc aller dans le sens de l'allongement de la durée de cotisations et out le monde sera concerné. Chacun sera appelé à l'effort et nous ferons en sorte de bien préparer cette réforme avec les partenaires sociaux"

13h23  Sur l'imposition. "Je ne veux pas punir, spolier. Ce que je veux c'est que les grandes fortunes soient solidaires" déclare François Hollande. "Les classes moyennes font vivre l'économie. Il faut faire autant d'économies possible pour qu'il y ait le moins de prélèvements possibles". "Je prends l'engagement pour qu'il y ait moins de dépenses en 2014 qu'en 2013. Il y aura donc un effort historique de la part de l'Etat"

13h22 "Je ne ferai d'augmentation d'impôts que si c'est nécessaire" certifie François Hollande. "Le gouvernement doit faire le plus d'économies possible. Il faut réduire les déficits, mais au rythme le plus adapté possible. Tout ce que je fais avec le Premier ministre s'est dans ce sens". "Le cap est dans dix ans, ce n'est pas forcément la fin de mon quinquennat" répète le président. 

13h20 Sur la croissance "La reprise est là" assure le président. "Il y a une production industrielle en hausse, les embauches commencent à progresser. Le second semestre sera bien meilleur que le premier. Pour qu'il y ait de la croissance, il faut de la confiance." Le chef de l'Etat déclare "que le plan de reprise est prévu pour les dix prochaines années". "La France est un grand pays, il faut tout faire pour que cela le reste dans les dix prochaines années".

13h18. Un point sur la crise économique "Il y aura 100 000 emplois d'avenir d'ici la fin de l'année" confirme le président. "De plus 65 000 emplois de générations sont prévus pour l'année prochaine". "Je préfère qu'un jeune ou un moins jeune soit dans l'entreprise plutôt qu’abandonné".

13h17 Un point sur les otages. "Nous n'avons pas encore de confirmation sur Philippe Vardon mais nous craignons son décès. Pour ce qui concerne les journalistes retenus en Syrie nous faisons tout pour les libérer.

13h16 "C'est une victoire l'armée française au Mali. Une victoire pour la France mais aussi pour l'Afrique. mais nous n'avons pas pour autant vaincue le terrorisme" assure François Hollande.

13h15 Le deuxième point de l'interview : l'"armée et la réforme annoncée dans le Livre blanc. "Je propose de sanctuariser l’armée. Il y aura des suppression de postes de militaires car nous n'avons pas les moyens de tout faire partout".

13h12 Le président de la République assure qu'une réforme de la SNCF est prévue.

13h10 L'interview débute avec un point sur la catastrophe de Brétigny. François Hollande assure qu'il s'agit d'une défaillance matérielle. "Nous devons faire beaucoup plus pour l'entretien des lignes SNCF.La première conclusion est donc de  faire des investissements sur les lignes ferroviaires. " "Nous devons salués toutes les équipes qui sont intervenues lors de cette terrible catastrophe"."Je ne privilégie pas un acte de malveillance"

13h00 L'interview se déroule dans les jardins du palais de l'Elysée. Elle est menée par Claire Chazal (TF1) et Laurent Delahousse (France 2)

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