Inflation, croissance, profits des entreprises : Bruno Le Maire se montre optimiste pour la santé de l'économie française<!-- --> | Atlantico.fr
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Bruno Le Maire s'est montré optimiste pour la santé de l'économie française.
Bruno Le Maire s'est montré optimiste pour la santé de l'économie française.
©Alain JOCARD / AFP

Ne pas céder au pessimisme ambiant ?

Alors que l'inflation s'est de nouveau renforcée en juillet, atteignant 6,1%, Bruno Le Maire s'est voulu rassurant. A la sortie du Conseil des ministres ce vendredi, le ministre de l'Economie s'est dit « fier des résultats » des entreprises françaises.

Malgré la hausse de l’inflation en juillet (6,1%), Bruno Le Maire s'est voulu rassurant sur la situation économique du pays.

« L'inflation reste notre sujet de préoccupation numéro un. Mais nous anticipons une baisse » en 2023, a-t-il indiqué, ce vendredi, à la sortie du Conseil des ministres. Le ministre de l'Economie et des Finances a tout de même reconnu que « nous sommes dans un pic inflationniste mais l'inflation restera à un niveau élevé jusqu'à fin 2022 ».

En plein débat sur les « superprofits » des grandes entreprises, à l’image de TotalEnergies, Bruno Le Maire s’est dit « fier » des résultats des entreprises françaises, refusant à nouveau de les taxer sur ces bénéfices exceptionnels.

« Je suis fier des résultats de nos entreprises tricolores et surpris de voir à quel point on accable aujourd’hui de tous les maux des entreprises françaises qui affichent de bons résultat. De bons résultats pour les entreprises françaises, ce sont de bons résultats pour nos compatriotes, c’est de la création d’emplois, de l’ouverture d’usines, la possibilité d’investir, d’innover ».

Bruno Le Maire s’exprimait quelques heures après la publication des résultats d’Engie qui a, comme TotalEnergies, dégagé au deuxième trimestre des bénéfices plus que doublés par rapport au printemps 2021.

Les députés de l’opposition souhaitaient une « taxe exceptionnelle de 25 % sur les superprofits » des différentes sociétés, pétrolières et gazières, de transport maritime ou les concessionnaires d’autoroute.

Après avoir salué la remise à la pompe mise en place par TotalEnergies, ou les « chèques » proposés par Engie, le ministre a souligné que les grandes entreprises pouvaient « contribuer dans d’autres secteurs d'activité ». « Je pense par exemple au secteur bancaire. Sur les frais bancaires, je pense que le secteur peut certainement faire davantage en la matière », a-t-il indiqué.

« Voilà des contributions très directes. Une taxe, c’est de l’argent dans les poches de l’État, pas dans les poches des Français. Quand l’inflation est à plus de 6 %, l’argent on le veut tout de suite.

Bruno Le Maire s'est également réjoui du rebond de la croissance de ce deuxième trimestre. En effet, après un repli de 0,2% au premier trimestre, la France a renoué avec la croissance d'avril à juin, enregistrant un rebond plus dynamique qu'attendu de son PIB qui a progressé de 0,5%, selon des données publiées par l'Insee :

« Le chiffre de croissance pour le deuxième trimestre est une victoire de l'économie française dans des temps difficiles. Cela veut dire que nous ferons les 2,5% de croissance en 2022 que le gouvernement avait annoncés. Ce résultat, cette victoire économique montre que nous ne devons pas céder au pessimisme ambiant ».

Le contexte économique est actuellement marqué par la guerre en Ukraine, les difficultés sur le marché de l'énergie et les risques de récession aux Etats-Unis.

Le gouvernement table sur « une croissance pour 2023 à 1,4%, pour 2024 à 1,6%, pour2025-2026 à 1,7% et pour 2027 à 1,8%. Ces chiffres sont crédibles, sérieux, ils sont partagés par la Commission Européenne. Ils sont validés par les résultats que nous venons d'obtenir au deuxième trimestre », selon Bruno Le Maire.

Le Figaro

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