Immigration "zéro" : l'objectif de la Droite populaire<!-- --> | Atlantico.fr
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Thierry Mariani, la voix de la Droite populaire
Thierry Mariani, la voix de la Droite populaire
©Reuters

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La Droite populaire fait parler d'elle. Le collectif de parlementaires de l'aile droite de l'UMP qui veut se constituer en mouvement au congrès de l'UMP en novembre, estime que la France doit tendre "vers l'immigration zéro".

Revoilà la Droite populaire ! Le collectif s'était fait connaître dans les dernières années du quinquennat Sarkozy en occupant le terrain médiatique sur les questions liées à la sécurité et à l'immigration. Ce mercredi, elle recommence. En effet, par la voix de Thierry Mariani, elle estime que la France doit tendre vers une "immigration zéro". "Alors que les flux migratoires sont devenus un défi majeur, il ne peut y avoir d'assimilation sans maîtrise de l'immigration. Nous devons aller vers l'immigration zéro afin de donner leur chance aux étrangers en situation régulière", peut-on lire dans le texte de la motion déposée mardi soir à l'UMP. La Droite populaire fait partie des sept "mouvements" ou courants de l'UMP qui veulent être officialisés en novembre. Elle doit pour cela recueillir au moins 10% des suffrages des militants.

La Droite populaire entend influer sur l'élaboration du programme de l'UMP et "prendra l'initiative de nouvelles réponses aux dérives communautaires qui mettent en péril le vouloir-vivre ensemble et la paix civile". "Face au terrorisme intellectuel et à l'activisme judiciaire de groupes de pression qui veulent lui dicter leur loi, la République doit être une République militante, qui sanctionne sévèrement les manquements à la laïcité et les insultes à la Nation. L'acquisition de la nationalité française ne peut être un automatisme", réclame-t-elle ainsi.

La Droite populaire entend se constituer en mouvement pour "réaffirmer clairement un triple refus": refus d'abord des "demi-mesures" et des "compromis dictés par les médias" car "un discours qui exprime fidèlement les attentes et les espoirs du peuple français n'est jamais trop offensif"; refus ensuite des "concessions politiques faites à une gauche à la fois sectaire et prête à tous les reniements"; et enfin refus "quelles que soient les circonstances, d'appeler à voter pour un candidat socialiste" en cas de second tour gauche/FN.

Concernant l'immigration, lors de la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy avait promis, s'il était réélu, de ramener l'immigration légale à 100.000 entrées annuelles, contre environ 200.000 actuellement. La présidente du FN, Marine Le Pen, avait fixé l'objectif de 10.000 entrées.

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