Hommage national à Gisèle Halimi : son fils Serge refuse d'y assister en raison de la mobilisation contre la réforme des retraites<!-- --> | Atlantico.fr
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Serge Halimi ne participera pas à l'hommage national pour sa mère, Gisèle Halimi, le 8 mars prochain.
Serge Halimi ne participera pas à l'hommage national pour sa mère, Gisèle Halimi, le 8 mars prochain.
©JACK GUEZ / AFP

Avocate engagée

Serge Halimi justifie sa décision par le fait que l'hommage à Gisèle Halimi intervient en pleine mobilisation contre la réforme des retraites que la militante féministe aurait, selon lui, combattue.

Le journaliste et écrivain Serge Halimi, l'un des fils de Gisèle Halimi décédée en 2020, ne participera pas à l'hommage national à Gisèle Halimi prévu mercredi. Il a justifié son choix. Selon lui, cet hommage survient en pleine mobilisation contre la réforme des retraites. Serge Halimi considère que sa mère, militante féministe, aurait combattue ce projet du gouvernement.

Serge Halimi, ancien directeur du Monde diplomatique, indique avoir été « subitement informé » cette semaine par la présidence de la République, « en même temps que la presse », que cet hommage aurait lieu mercredi 8 mars, lors de la Journée internationale des droits des femmes.

Le journaliste Serge Halimi a transmis un communiqué à l’AFP :

« Je n'y participerai pas. La décision de l'Élysée intervient après plus de deux ans de tergiversations et alors que le pays est mobilisé contre une réforme des retraites extrêmement injuste dont les femmes qui occupent les métiers les plus difficiles seront les premières victimes. (…) Ma mère aurait défendu leur cause et manifesté à leurs côtés. Le 8 mars, ce sera la meilleure façon d'honorer sa mémoire et ses combats ».

Serge Halimi a précisé à l'AFP n'avoir « jamais eu de contact avec l'Elysée, ni avec aucun officiel, depuis le décès de (sa) mère ».

Avocate, femme politique et écrivaine, Gisèle Halimi est décédée le 28 juillet 2020 à 93 ans. Elle avait fait de sa vie un combat pour le droit des femmes. Gisèle Halimi a notamment œuvré pour la dépénalisation de l'avortement, puis pour sa prise en charge par la Sécurité sociale. Elle avait également dénoncé l'usage de la torture pendant la guerre d'Algérie par les militaires français.

Le Figaro

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