Haut-Karabakh : 29 morts dans les frappes, l’Azerbaïdjan exige que les Arméniens « déposent les armes »<!-- --> | Atlantico.fr
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Des soldats arméniens, dans la région du Haut-Karabakh, le 12 novembre 2020
Des soldats arméniens, dans la région du Haut-Karabakh, le 12 novembre 2020
©ALEXANDER NEMENOV / AFP

Conflit

L'Azerbaïdjan a lancé mardi une opération militaire dans l’enclave du Haut-Karabakh, peuplée de 120.000 civils arméniens, et affirme avoir conquis déjà soixante positions arméniennes.

La région du Haut-Karabakh est de nouveau sous les bombes. Cette enclave, peuplée de 120.000 Arméniens et située an territoire azerbaïdjanais, voit ses villes pilonnées depuis mardi matin par les forces azéries qui ont lancé, selon les termes des autorités, des « opérations antiterroristes ».

Cette région fait l’objet d’un blocus total depuis 8 mois, privant la population de nourriture et d'accès à la santé. Suite à l’attaque, la diplomatie arménienne a dénoncé « une nouvelle agression à grande échelle contre le peuple du Haut-Karabakh », et alerté sur l’intention de l’Azerbaïdjan de « parachever sa politique de nettoyage ethnique ».

Les frappes azerbaïdjanaises ont déjà fait au moins 29 morts depuis mardi matin, dont le maire de la ville de Martuni, Aznavour Saghyan. Les autorités du Haut-Karabakh ont fait état de plus de 200 blessés, alors qu’environ 7000 habitants de 16 localités ont été évacués.

Mardi soir, la présidence azerbaïdjanaise a appelé les habitants du Nagorny Karabakh à déposer les armes. « Les forces armées arméniennes illégales doivent hisser le drapeau blanc, rendre toutes les armes et le régime illégal doit se dissoudre. Autrement, les opérations antiterroristes continueront jusqu'au bout », a-t-elle averti. La présidence a proposé, en cas de capitulation, des pourparlers « avec les représentants de la population arménienne du Karabakh à Yevlakh », une ville azerbaïdjanaise à 295 km à l'ouest de Bakou.

Le chef de l'ONU appelle à un « arrêt immédiat des combats » au Nagorny Karabakh, Moscou appelle à cesser « cesser immédiatement l'effusion de sang, à mettre un terme aux hostilités et à arrêter les pertes civiles » dans la région. « En relation avec la forte escalade de la confrontation armée au Nagorny Karabakh, nous exhortons les parties prenantes du conflit à cesser immédiatement l'effusion de sang, à mettre un terme aux hostilités et à arrêter les pertes civiles », a écrit dans un communiqué le ministère des Affaires étrangères russe.

Le Figaro

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