Hausse des prix de l'énergie : une trentaine de piscines publiques, exploitées par la société Vert Marine, ont été fermées dès ce lundi en France<!-- --> | Atlantico.fr
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Une trentaine de piscines publiques, exploitées par la société Vert Marine, ont été fermées dès ce lundi en France suite à la hausse du coût de l'énergie.
Une trentaine de piscines publiques, exploitées par la société Vert Marine, ont été fermées dès ce lundi en France suite à la hausse du coût de l'énergie.
©Chantal BRIAND / AFP

Explosion des coûts

Ce lundi, la société Vert Marine, qui exploite des dizaines de piscines en France, a annoncé la fermeture de plusieurs établissements. Très énergivores, les piscines publiques voient leurs coûts exploser depuis quelques mois avant la crise du marché de l’énergie.

Avec la hausse des prix de l'énergie, de plus en plus d’activités et d’industries sont menacées. Ce lundi 5 septembre, la société Vert Marine, qui exploite des dizaines de piscines publiques en France, a annoncé la fermeture de plusieurs établissements (une trentaine seraient concernés), estimant ne plus pouvoir faire face à la flambée des factures. La société Vert Marine a ainsi dû fermer « pour une durée temporaire » un tiers de ses établissements et a placé « les personnels en chômage partiel », selon ses précisions dans un communiqué transmis à l'AFP.

Face à la flambée continue des prix de l'énergie, plusieurs piscines font donc le choix de rester fermées, car ouvrir n'est plus viable économiquement.

L'entreprise Vert Marine, basée en Normandie, explique que le prix du mégawatt/heure a été multiplié par dix depuis janvier 2022. Dans un communiqué, Vert Marine explique que « si cette hausse était impactée sur le prix du billet d'entrée, il faudrait multiplier le prix par trois, et passer de 5 à 15 euros pour un résident de l'agglomération ».

La société, qui compte 2 000 salariés, a préféré fermer les équipements temporairement. Les abonnements souscrits avant la décision de fermeture seront remboursés, assure le patron de Vert Marine à France Bleu Normandie.

Au total, une trentaine de sites gérés par le groupe Vert Marine sont concernés, comme la piscine Les Dômes à Rivesaltes (Roussillon), la piscine Aygueblue à Saint-Geours-de-Maremne (Landes), le centre aquatique Nemausa de Nîmes (Gard), le centre aquatique L'Hippocampe, à Granville (Manche) ou encore le complexe aquatique Diabolo de Bourg-de-Péage (Drôme), la piscine de Montbauron à Versailles (Yvelines), le centre aquatique Guy-Bey à Meudon (Hauts-de-Seine), le centre aquatique Océabul de Saint-Jean-de-Monts (Vendée), la piscine de la Presqu'île de Saint-Dizier (Haute-Marne), la piscine Calyssia d'Armentières (Nord), et sont fermés jusqu'à nouvel ordre.

La facture énergétique de ce délégataire de service public est passée de « 15 à 100 millions d'euros », soit « la totalité du chiffre d'affaires annuel de l'entreprise ».

La société, qui a des discussions avec les collectivités depuis juin n'a pas pu trouver de solution à ce stade, a-t-elle précisé à l'AFP. Elle affirme ne pas vouloir procéder à une multiplication des tarifs par trois. Elle en appelle ainsi « aux instances locales et gouvernementales afin de prendre les décisions nécessaires et inédites pour revenir à des coûts supportables de l'énergie et permettre d'assumer les obligations de service public, et en premier lieu l'apprentissage de la natation notamment en milieu scolaire », précise la société Vert Marine.

Selon France urbaine, qui réunit les métropoles et grandes villes, sur les 4.000 complexes aquatiques de France, 10% sont gérés en délégation de service publique.

Le Figaro

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