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Guyane : les leaders du mouvement social rejettent la proposition du gouvernement
©AFP

Crise

"Nous exigeons 2,5 milliards d'euros tout de suite", a lancé Olivier Goudet, un porte-parole du collectif.

Voilà deux semaines que la Guyane est plongée dans un mouvement social, qui a débouché sur une grève générale, sur fond de revendications sécuritaires, sanitaires, éducatives et de méfiance face à un gouvernement français accusé de sous-investissement. Après des négociations, l’Etat a notamment proposé d’accordé un engagement de plus d'un milliard d'euros au département situé en Amérique du Sud. La réponse du collectif de Guyanais : "Ce n'est pas encore assez".

"Nous exigeons 2,5 milliards d'euros tout de suite", a lancé dimanche Olivier Goudet, un porte-parole du collectif, depuis le perron de la préfecture à Cayenne, où la ministre des Outre-mer Ericka Bareigts recevait la délégation. Les centaines de personnes massées en contrebas ont immédiatement réagi par des cris de joie. "La ministre fait comme si elle ne savait pas que nous avons 50 ans de retard, qu'on subit, que nous voyons de la misère dans notre pays. Nous allons lui montrer", s'est encore exclamé Olivier Goudet, par ailleurs porte-parole des "500 frères contre la délinquance", un mouvement très populaire dont les membres marchent en tenue noire et encagoulés. "Demain, tous les barrages seront fermés", a-t-il affirmé quelques instants plus tard devant la presse, menaçant ainsi d'un raidissement de la mobilisation.

De son côté, le gouvernement compte maintenir ses engagements (sécurité, santé, éducation), que la ministre de Outre-mer défendra mercredi en Conseil des ministres, selon son entourage. Le Premier ministre Bernard Cazeneuve présidera ce lundi après-midi une réunion ministérielle sur la situation en Guyane, après l'échec des négociations pour trouver une issue au mouvement social qui bloque depuis deux semaines le département d'outre-mer, a annoncé Matignon à l'AFP.

Lu sur Europe 1

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