Guerre en Ukraine : Loukachenko assure à Poutine qu’il garde Wagner sous contrôle<!-- --> | Atlantico.fr
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Vladimir Poutine et Alexandre Loukachenko vont aborder de nombreux dossiers dans le cadre de leur rencontre ce 23 juillet.
Vladimir Poutine et Alexandre Loukachenko vont aborder de nombreux dossiers dans le cadre de leur rencontre ce 23 juillet.
©ALEXEY DANICHEV / SPOUTNIK / AFP

Mercenaires

Vladimir Poutine a déclaré avoir modifié certains de ses plans pour consacrer deux jours à des entretiens avec son homologue bélarusse Alexandre Loukachenko.

Vladimir Poutine a rencontré dimanche son homologue bélarusse Alexandre Loukachenko pour la première fois depuis que ce proche allié de Moscou a apporté son aide pour négocier la fin de la rébellion de la milice Wagner le mois dernier, d’après des images diffusées par Minsk.

Une vidéo postée par le service de presse du président bélarusse montre les deux hommes arrivant ensemble dans un palais de Saint-Pétersbourg, dans le nord-ouest de la Russie, où ils doivent avoir des entretiens bilatéraux. Vladimir Poutine a notamment annoncé prolonger d’une journée cet entretien.

Le président russe a annoncé qu’il discuterait de la sécurité « dans la région » avec son homologue bélarusse et allié. « Nous parlerons bien sûr de la sécurité dans notre région », a-t-il dit à Alexandre Loukachenko dans des propos retransmis par la télévision.

Les deux présidents se rencontrent pour la première fois depuis la mutinerie avortée du groupe paramilitaire Wagner. Alexandre Loukachenko a assuré dimanche à Vladimir Poutine qu’il « gardait » Wagner dans le centre du Bélarus, affirmant à ce sujet que Minsk « contrôlait » la situation.

« Ils demandent à ‘aller vers l’ouest’ […] à Varsovie, Rzeszów », a d’abord déclaré Alexandre Loukachenko à son homologue russe. « Mais, bien sûr, que je les garde dans le centre du Bélarus, comme nous en avions convenu », a-t-il confié, disant toutefois avoir noté « leur mauvaise humeur ».

Alexandre Loukachenko a par ailleurs accusé Varsovie de vouloir « transférer des territoires » de l’ouest de l’Ukraine à la Pologne, ce qu’il a qualifié d’« inacceptable ».

Le Point

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