Guerre de l’information : la France reste la cible privilégiée de la Russie<!-- --> | Atlantico.fr
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Emmanuel Macron et Vladimir Poutine lors d'une conférence de presse commune.
Emmanuel Macron et Vladimir Poutine lors d'une conférence de presse commune.
©Etienne LAURENT / POOL / AFP

Confrontation avec l'Occident

La Russie a déclaré avoir visé un bâtiment à Kharkiv. Cette frappe, selon les autorités russes, aurait causé la mort de 60 « mercenaires français ».

Les députés de la Chambre basse de Russie ont adopté mercredi une « adresse » aux parlementaires français dénonçant la présence de « mercenaires » français en Ukraine. Le 17 janvier, le lendemain de la conférence de presse d’Emmanuel Macron, le chef de l’Etat avait annoncé la livraison de nouvelles armes à Kiev. La Russie a récemment affirmé avoir frappé un bâtiment à Kharkiv, causant la mort de 60 « mercenaires français ». Cette « information » a en réalité été construite comme une manœuvre de guerre d’influence et a été démentie, selon des informations du Figaro.

Au Parlement, les députés russes se sont notamment interrogés sur le rôle de la France dans le conflit suite à cette annonce :

« Pourquoi les Français meurent-ils sur le sol ukrainien ? Qui tente d’entraîner la France, avec un potentiel nucléaire réel, dans un conflit régional qui menace de devenir une catastrophe globale ? ».

Les circonstances du bombardement sont floues et le nombre de morts n’a pas été confirmé de la part des autorités ukrainiennes.

Selon une source militaire citée par Le Figaro, « dans le champ informationnel, la France est un des principaux adversaires de la Russie ».

La manipulation de l’information, comme vis-à-vis de ce bombardement, permet à la Russie de fracturer la société française et d’exploiter nos failles.

Les opérations d’influence russes en Europe ont notamment permis en Allemagne de relayer des arguments défavorables à la livraison de missiles de longue portée Taurus.

Cette histoire liée au bombardement à Kharkiv a d’abord été propagée par des comptes ou des sites liés au renseignement russe. Une fausse liste de noms des supposés mercenaires français a ensuite circulé sur les réseaux sociaux. Cette liste aurait en réalité été construite par ChatGPT.

Le Kremlin cherche toujours à alimenter le contexte d’une guerre sous-jacente contre l’Occident et la France reste la cible privilégiée de la Russie. Ces tensions sont apparues avec la crise au Sahel et les manifestations hostiles à la France en Afrique, qui ont été encouragées par la Russie avec l'influence de la milice Wagner. 

Le Figaro

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