"Le Front National ne s'associera pas aux commémorations du 19 mars 62, date à partir de laquelle des milliers de Harkis et Pieds-Noirs ont été massacrés", déclare dans un communiqué Marine Le Pen. En novembre dernier, le Parlement a adopté une proposition de loi PS faisant de ce 19 mars une "journée nationale du souvenir", mais l'UMP avait voté contre. Plusieurs élus de l'UMP, notamment Christian Estrosi et Eric Ciotti à Nice, ont décidé de boycotter les commémorations mardi.
Pour Marine Le Pen, "cette loi inique et purement idéologique a été votée au mépris de l'histoire et d'une blessure profonde pour un grand nombre de nos compatriotes". La présidente du FN met aussi en cause l'UMP : "nous regrettons (...) que la droite au pouvoir n'ait jamais eu le courage de régler ce problème, si ce n'est pour choisir une date qui ne correspondait à rien", en l'occurrence le 5 décembre. Cette date avait été retenue en 2002 par l'ancien président de la République Jacques Chirac. "Face à une contestation grandissante, nous demandons le vote d'un autre texte de loi plus conforme à la réalité des faits et au respect des mémoires", ajoute Marine Le Pen, dont le communiqué ne propose pas de date de commémoration.
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