Gilets Jaunes: Les meneurs des casseurs appartiendraient à l'extrême-gauche

Après les violences à Paris en marge de la manifestation des gilets jaunes sur les Champs-Elysées le 24 novembre, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner avait pointé du doigt la responsabilité de l'ultra-droite, s'attirant les foudres de l'opposition. 101 personnes avaient été interpellées.

Seulement, la réalité serait plus complexe. Selon RTL, le profil des manifestants placés en garde à vue serait bien plus disparate. Si la grande majorité d'entre eux sont considérés comme des "suiveurs", donc non-habitués aux manifestations et sans casier judiciaire, les leaders accusés d'avoir incité aux violences sont plus radicaux.

Si des membres de l'ultra-droite auraient bel et bien participé aux violences les leaders interpellés appartiendraient à la mouvance de "l'ultra-gauche", d'après les signes distinctifs qu'ils arboraient au moment de leur arrestation. Ils se seraient infiltrés dans la manifestation avec l'intention de provoquer des dégâts.

De quoi nuancer les propos du ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin qui affirmait dimanche 25 novembre que c'était "la peste brune" qui manifestait.