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Gérald Darmanin : "Baisser l'impôt sur le revenu pour la classe moyenne est une bonne piste"
©LUDOVIC MARIN / AFP

Promesse

Dans une interview au JDD, le ministre des Comptes publics déclare : "Nous sommes le gouvernement qui a le plus diminué les impôts au cours de ces vingt dernières années."

"J'attends comme les autres de voir ce que le Président va décider au terme du grand débat", déclare le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, dans une interview au JDD. Mais à l'entendre, le choix de la réduction des impôts semble être privilégié pour sortir de la crise. 

"Le président de la République nous a demandé de rétablir les comptes publics au service d'une ambition : baisser les impôts. Nous l'avons donc déjà fait en supprimant les cotisations salariales pour le chômage et la maladie, la taxe d'habitation, l'ISF, en créant une flat tax sur les revenus du capital, en allégeant l'impôt sur les sociétés, en supprimant une vingtaine de petites taxes dès 2018… Nous sommes le gouvernement qui a le plus diminué les impôts au cours de ces vingt dernières années", explique le ministre, qui souhaite aller plus loin en rendant l’impôt sur le revenu plus progressif. Cette idée est "une piste parmi d’autres comme la suppression de la redevance audiovisuelle, la baisse des impôts de production pour les entreprises ou des droits de succession".

Pour Gérald Darmanin, "celui ou celle qui gagne entre un et trois smic, qui paie un loyer élevé, qui a besoin de sa voiture pour aller travailler, qui vit seul(e) et doit faire garder ses enfants et qui a peur de ne pas s'en sortir, c'est lui ou elle que nous devons aider. Baisser l'impôt sur le revenu pour la classe moyenne, c'est une bonne piste."

Mais comment financer ces baisses d'impôts ? "Soit on fait plus d’économies ; soit on supprime des niches fiscales ; soit on travaille davantage. Tout est sur la table", assène le ministre. Avant d'ajouter : "Ce qui mine la progressivité de l’impôt sur le revenu, c’est l’optimisation fiscale que la multiplicité des niches fiscales rend possible. Or elles ne sont pas toutes utiles ni justes. Les niches fiscales et crédits d’impôt, c’est 100 milliards d’euros par an".

Le JDD

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