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Fronde des policiers : le nombre d'arrêts maladie en baisse au niveau national
©JACQUES DEMARTHON / AFP

Contestation

Le nombre d'arrêts maladie dans la police est en baisse depuis ce week-end au niveau national, plus d'une semaine après la naissance d'un mouvement de fronde contre la mise en détention d'un policier à Marseille.

Depuis ce week-end, le nombre d'arrêts maladie dans la police a baissé au niveau national, selon une source policière à BFMTV

Après une diminution de 13% des arrêts maladie dans la zone sud, qui comprend Marseille, ce chiffre atteint jusqu'à -40% au sein de la Préfecture de police de Paris.

Une vague de protestation a gagné les commissariats français après la mise en examen de quatre policiers de la BAC de Marseille et le placement en détention provisoire de l'un d'entre eux en lien avec des accusations de passage à tabac portées par Hedi, un jeune homme de 22 ans qui souffre d'importantes séquelles.

Les policiers, qui n'ont pas le droit de se mettre en grève, ont donc choisi de se mettre en arrêt maladie pour marquer leur désaccord avec cette décision de justice.

Selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, au 27 juillet « moins de 5% des policiers soit [étaient] en arrêt maladie soit ont refusé d'aller au travail ». Le ministère emploie environ 150.000 policiers nationaux.

Frédéric Veaux, directeur général de la police nationale (DGPN), avait déclaré dans les colonnes du Parisien qu’« avant un éventuel procès, un policier n'a pas sa place en prison », avant de réclamer la libération de l'agent de la BAC de Marseille. Dans la foulée, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, avait dit « partager ces propos ».

BFM TV

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