François Hollande à Florange : un retour périlleux<!-- --> | Atlantico.fr
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Les ouvriers de Florange ont récemment fabriqué une "stèle aux promesses non tenues de François Hollande".
Les ouvriers de Florange ont récemment fabriqué une "stèle aux promesses non tenues de François Hollande".
©Reuters

Terrain miné

Le président retourne ce jeudi sur le site lorrain d'ArcelorMittal. Une visite politique à haut risque qui intervient cinq mois après la fermeture des hauts fourneaux.

Sur le même sujet : Ce que le déchaînement des passions politiques sur Florange a fini par coûter à l'économie française

François Hollande ne sera pas accueilli à bras ouverts. Ce jeudi, le président retourne sur le site sidérurgique de Florange, en Moselle, comme il l'avait promis avant son élection. Les syndicats, qui l'accusent de trahison pour n'avoir pas su empêcher la fermeture des hauts fourneaux, l'attendent de pied ferme. Du reste, ils n'espèrent pas grand-chose de cette visite, souligne le site des Echos.

"On a la naïveté de croire qu'il ne vient pas seulement les mains dans les poches faire un coup de com'", dit Lionel Burriello, secrétaire de la section CGT de Florange. Du côté de la CFDT, on espère aussi que le chef de l'Etat ne fera pas seulement la promotion du "Pacte Lorraine", un plan de développement économique à 300 millions d'euros signé le 17 septembre entre l'Etat et le conseil régional, explique Le Monde.

Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, a déjà prévenu : ce déplacement de François Hollande se fera "à ses risques et périls". "Il n'effacera pas l'affront que les salariés de Florange ont ressenti" à la fermeture des hauts fourneaux. 

Si ce retour est délicat pour le président, c'est parce que le site est devenu le symbole de ses promesses non tenues de début de mandat : le 24 février 2012, François Hollande s'était engagé à forcer Arcelor-Mittal à trouver des repreneurs à tout prix pour empêcher le site de Florange de fermer.

Lu sur Les Echos

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