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François Fillon sur France 2 : "Personne ne peut m'empêcher d'être candidat"
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Le candidat de la droite a réuni ses soutiens ce dimanche au Trocadéro. "C'est une démonstration que ma légitimité reste très forte", a-t-il commenté au 20h de France 2.

20h30 : Alain Juppé annonce qu'il fera une déclaration à la presse lundi à 10h30 à Bordeaux

20h25 : "Je sais que pour gagner, il faut que je rassemble ma famille"

"Il n'y a pas d'enfermement de ma part, sinon 200 000 personnes ne seraient pas venu me soutenir. 200 000 personnes convoquées en trois jours !", insiste le candidat. "C'est vrai qu'il y a eu pas mal de défections chez les élus", admet-il, mais "il y en avait des centaines sur l'estrade. Pour gagner, il faut que je rassemble ma famille politique. Je suis capable de rassembler pour la campagne, mais aussi pour le gouvernement". Il cite notamment, parmi les gens qu'il "écoute", François Baroin, Luc Chatel, ou Eric Ciotti.

"Mon principal adversaire, c'est madame Le Pen qui profite du désordre qui s'est installé", répond-il à Laurent Delahousse. Il ajoute qu'il aimerait qu'à 50 jours de l'élection présidentielle, il soit plus question des projets. 

20h20 : "La justice peut être instrumentalisée"

"Je suis innnocent", rappelle François Fillon, qui admet avoir fait une erreur morale, mais pas illégale. Il précise ne pas avoir "parlé de complot judiciaire, même si la justice peut être instrumentalisée. Je constate que le sort qui m'est fait est une première. Il n'y a jamais eu dans l'histoire de la Ve République une situation comme celle-là. Si j'avais été mis en examen il y a deux mois, je n'aurais pas été candidat", dit-il.

"Ce sont des pratiques honteuses pour la démocratie", ajoute-t-il. 

20h15 : "Personne ne peut m'empêcher d'être candidat"

"Personne n'a le pouvoir de m'obliger à retirer ma candidature. Cela ne veut pas dire que je ne discute pas, que je n'écoute pas, que je ne suis pas capable de dialoguer. J’ai été désigné démocratiquement, j’ai 1 500 parrainages. C’est ma décision et cette décision a été confortée par ce rassemblement populaire qui a été une réussite, dont tout le monde pensait qu'il serait un échec. Je ne vois pas de raison de retirer ma candidature. Le retrait de cette candidature aboutirait à une impasse de ma vie politique

A la question de Laurent Delahousse "allez-vous retirer votre candidature", la réponse de François Fillon est claire : "non (...). Ce n'est pas le parti qui va décider. Ce n'est pas dans les coulisses qu'on va choisir"

"Si les électeurs avaient voulu d'Alain Juppé, ils auraient voté pour lui à la primaire", poursuit-il.

20h10 : "Il n'y a pas d'alternative"

Pour François Fillon, le rassamblement de ce dimanche "devait démontrer que dans une crise politique, le peuple, en tout cas celui qui a voté pour moi à la primaire, était derrière son candidat et le projet de son candidat". "C'est ce que je crois", a-t-il dit.

Il a commenté le caractère très serein du rassemblement, loin des termes d'"assassinat politique" qu'il a utilisé cette semaine. "Peut-être que ma réaction a parfois été trop violente. Mais elle est à la mesure de la violence que j'ai reçu."

"Je ne suis pas autiste, j'entends bien les critiques, je vois bien les difficultés. Je ne suis pas enfermé dans une certitude. Il n'y a pas d'alternative, pas d'autre projet qui permette de redresser le pays."

20h05 : François Fillon est sur le plateau du 20h de France 2

20h : Xavier Bertrand, Christian Estrosi et Valérie Pécresse veulent rencontrer François Fillon

Christian Estrosi a annoncé à l'AFP que Valérie Pécresse, Xavier Bertrand et lui-même veulent rencontrer François Fillon demain afin de convaincre d'effectuer "une sortie respectueuse". "Nous voulons être tous les trois des facteurs de cohésion. François Fillon défend un vrai projet d'alternance pour la France, mais il ne peut plus le porter lui-même", a déclaré M. Estrosi.

19h50 : Laurent Wauquiez dénonce les opportunistes qui poignardent Fillon

A quelques minutes du passage de François Fillon au 20h de France 2, rejettons un oeil au Journal du Dimanche. On y lit que Laurent Wauquiez, très discret depuis le début de l'affaire Fillon, n'apprécie pas le comportement de certains de ses collègues : le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes se dit "écœuré par ceux qui collaient à Fillon pour obtenir un poste gouvernemental, et qui le poignardent dans le dos dès qu'il a mis un genou à terre. Quel manque de dignité…"

19h30 : La député Valérie Boyer salue le succès du rassemblement

Les ténors de la droite et du centre ont brillé par leur silence, suite au meeting organisé par François Fillon. La député des Bouches-du-Rhône Valérie Boyer fait partie des rares à s'être exprimée. Sur BFM TV, elle a rappelé que François Fillon est "notre candidat légitime qui doit représenter nos couleurs". Ce dimanche, "une foule énorme est venue de toute la France. Le succès était au rendez-vous. François Fillon est un homme d'Etat, il a le sens du devoir. Son devoir est de continuer. Il est hors de question qu'on nous vole cette élection", a-t-elle dit.

19h : Entre 35.000 et 40.000 personnes selon la police

Selon BFM TV, qui cite une source policière, le rassemblement de ce dimanche a réuni entre 35.000 et 40.000 personnes au Trocadéro. Le coordinateur de la campagne de François Fillon, Bruno Retailleau, parle lui de 200.000, voire 300.000 personnes, ce qui semble physiquement impossible, la place du Trocadéro pouvant en accueillir 50.000. 

18h50 : 30 élus du Grand Est lâchent Fillon

Les défections continuent au sein des Républicains. A 17h30, les Dernières nouvelles d'Alsace ont publié une tribune dans laquelle 30 élus de la droite et du centre du Grand Est demandent à François Fillon de "prendre une décision forte ne tenant compte que du seul destin de la France". 

"Réussir l’alternance pour redonner confiance aux français et redresser le pays tant économiquement que moralement est notre devoir. Il est vital de tout mettre en œuvre pour empêcher l’inexpérience ou le populisme extrême d’accéder au pouvoir. Aujourd’hui, un sursaut collectif est impératif. Nous, élus locaux de la droite et du centre, en responsabilité, en morale et en honneur suspendons notre soutien à la candidature de François Fillon", écrivent-ils. La tribune est notamment ratifiée par Valérie Debord, vice-présidente du Conseil régional de la région Grand Est.

18h05 : Un communiqué à venir des anti-Fillon

Le Monde annonce que Xavier Bertrand, Christian Estrosi et Valérie Pécresse vont publier un communiqué "avant le 20 heures de Fillon". En début d'après-midi, Christian Estrosi, président de la région Paca, a annoncé sur BFMTV la préparation d'une "initiative" avec Valérie Pécresse et Xavier Bertrand pour une "sortie respectueuse" de François Fillon. "Je refuse de conduire nos militants vers un suicide collectif", a-t-il tweeté.

18h : "Merci à vous qui ne baisserez jamais les bras"

François Fillon a publié plusieurs messages de remerciement sur le réseau social Twitter. 

16h15 : Après 30 minutes de discours, François Fillon a terminé son intervention en lançant un appel à ses soutiens et aux élus de la droite : "Laisserez-vous les passions du moment l’emporter ? Vous laisserez-vous dicter par l’écume des choses ? Je continuerai à dire à mes amis politiques que ce choix leur appartient et ne leur appartient pas. Ce choix est le vôtre à travers votre suffrage et ce sera, j’en suis sûr, celui de toute la France. Vive la France ! Vive la République !

16h05 : Terrorisme et examen de conscience

"Ce qui se passe actuellement donnerait presque à croire que nous sommes dans une comédie si durant ces cinq années ne s’était pas présenté un terrible danger, je veux parler du terrorisme islamique. (...) La France ne peut pas servir de sanctuaire à l’islamofascisme", lance François Fillon. "A cette inquiétude légitime, s’est ajoutée cette chasse à l’homme qui me vise et qui cherche à affaiblir la droite." 

Il a dénoncé le bilan du quinquennat Hollande, a qualifié Emmanuel Macron de "porte-serviette" du président et expliqué avoir fait son "examen de conscience". "Aux hommes et aux femmes politiques de mon camp, il vous revient maintenant de faire le vôtre."

16h : Il admet des "erreurs"

"Au-delà des trahisons du calendrier judiciaire, c’est bien par ma faute que le projet que je porte rencontre de si formidables obstacles. J’ai commis la première erreur en demandant à mon épouse de travailler pour moi", car c'était "plus commode", dit-il. "Je n’aurais pas dû le faire", poursuit le candidat. "J’ai commis une seconde erreur dans la manière de vous en parler. Lorsqu’on est profondément honnête, lorsqu’on a passé sa vie pour l’intérêt général, il est difficile de faire face à une telle campagne."

15h55 : François Fillon critique "le hollandisme"

Le candidat de la droite a multiplié les attaques contre le gouvernement. "Je comprends votre inquiétude, elle s’est d’ailleurs amplifié pendant 5 ans. Cinq années où nous avons vu notre pays descendre dans un long hiver. Toutes les décisions lourdes importantes, reportées, la nomination des amis parce qu’ils sont des amis, le mépris de la vérité qui dérange. (...)  "Notre pays n’a pas été gouverné, il a été géré par le premier secrétaire du PS."

15h45 : "Je vous dois des excuses"

Entouré d'élus de droite, comme François Baroin, Luc Chatel et Gérard Longuet, François Fillon a d'abord salué ses partisans qui ont su "braver les intempéries, les caricatures et, parfois même, les invectives", avant de se défendre : "Je suis devenu la cible de tous. (...) Même si toute cette charge contre moi est injuste, révoltante, instrumentalisée, je vous dois des excuses. Dont celles de devoir défendre mon honneur et celui de mon épouse alors que l’essentiel c’est de défendre mon pays."

15h40 : François Fillon entame son discours

"Mes chers compatriotes, ils pensent que je suis seul, ils veulent que je sois seul. Est-ce que nous sommes seuls ?", a lancé François Fillon à son arrivée sur scène. 

15h : Un contre-rassemblement organisé place de la République à Paris

En parallèle au rassemblement de soutien à François Fillon, un "Rassemblement pour le respect du peuple, de la justice et de la presse" est organisé à 15h place de la République. Les organisateurs invitaient les intéressés à venir "avec des casseroles". Le philosophe Raphaël Glucksmann a fait part de sa présence.

14h45 : Marine Le Pen ne voit pas de problème avec le rassemblement

Invitée de BFM Politique ce midi, la présidente du Front national s’est déclarée hostile à un remplacement de François Fillon par Alain Juppé, qui serait pour elle "une absence totale de respect du processus démocratique." "Je pense aux électeurs de la droite et du centre qui se sont déplacés et qui ont payé deux euros pour choisir leur candidat. On leur apprend qu’on va pourtant réintroduire ce candidat dont ils ne voulaient pas, tacle la candidate frontiste. Ce n’est pas la première fois que Les Républicains ou le PS s’assoient sur un vote", a-t-elle expliqué.

Concernant le meeting de ce dimanche, elle a déclaré "ne pas voir le problème. Nous sommes dans un pays qui donne des leçons de démocratie à la terre entière. Je ne vois pas en quoi on peut s’opposer à ce qu’un candidat à la présidentielle puisse organiser une manifestation".

14h30

Le dimanche de tous les risques, pour François Fillon. Empêtré dans les affaires, cernés par les défections, le candidat de la droite joue son va-tout en réunissant ses soutiens au Trocadéro, à Paris. Ce "grand rassemblement populaire"  doit réunir au moins 40.000 personnes pour être considéré comme un succès par les proches de François Fillon (qui parlaient de 100.000 personnes plus tôt cette semaine). 

Sur son compte Twitter, le candidat Les Républicains a affirmé vouloir "démontrer la force de la volonté populaire". "Tenez bon, comme je tiens bon. La France mérite notre courage!", a-t-il écrit à midi. Il s'exprimera à 15h30 devant ses soutiens, qui ont commencé à se réunir, malgré une météo capricieuse. François Fillon s'exprimera aussi à 20h dans le JT de France 2. Il a par contre annulé sa venue dans la matinale d'Europe 1, demain.

Pendant que le candidat compte ses troupes, le parti s'active. On apprend dans Le Figaro que Nicolas Sarkozy et Alain Juppé se sont appelé samedi soir pour "examiner les pistes de sortie de crise". 

Christian Estrosi, président de la région Paca, a lui annoncé sur BFMTV la préparation d'une "initiative" avec Valérie Pécresse et Xavier Bertrand pour une "sortie respectueuse" de François Fillon. "Je refuse de conduire nos militants vers un suicide collectif", a-t-il tweeté.

Arrivée au #Trocadero. Déjà un monde fou pour accueillir @François Fillon , malgré la pluie 👏👏👏FillonTrocadero 👍 pic.twitter.com/K7WQ7JoADO

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