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Francis Collomp : l'ex-otage au Nigeria de retour en France
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Son avion a atterri vers 06h10 à l'aéroport militaire de Villacoublay, au sud-ouest de Paris.

Francis Collomp, enlevé en décembre 2012 au nord du Nigeria par un groupe islamiste, a échappé à ses ravisseurs samedi. Très affaibli mais en état de voyager, il a quitté le pays dimanche soir à bord d'un avion médicalisé. Il a atterri à l'aéroport militaire de Villacoublay, près de Paris, lundi matin à 6h10. Il a été accueilli à sa descente d'avion par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault. François Hollande, qui s'est entretenu au téléphone avec l'ex-otage, s'est déclaré "fier" de Francis Collomp qui a retrouvé la liberté "dans des conditions qui pourraient être celles d'un livre d'aventures".

L'ingénieur de 63 ans a profité d'une opération de l'armée nigériane contre le groupe islamiste Boko Haram pour s'évader, selon une source proche du dossier citée par l'AFP. La porte de sa cellule n'étant pas verrouillée, "il a couru et s'est réfugié dans un poste de police", a-t-on précisé. Une autre source a indiqué que ce poste était à Kaduna, au nord. Selon le police nigériane, Francis Collomp aurait plutôt profité pendant la prière de l'inattention de ses gardiens, qui auraient oublié de fermer la porte de sa cellule.

Francis Collomp, qui travaillait pour l'entreprise française d'électricité Vergnet, avait été enlevé le 19 décembre 2012 dans l'Etat de Katsina (nord) par une trentaine d'hommes armés. Sa libération "ne nous fait pas oublier que sept de nos compatriotes sont encore retenus en otage en Syrie, au Mali et au Nigeria", a souligné François Hollande.

Lu sur Le Monde

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