France : la croissance a été nulle au deuxième trimestre <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
France : la croissance a été nulle au deuxième trimestre
©

Coup de mou...

Selon l'Insee, le produit intérieur brut (PIB) est resté stable en France alors qu'il était attendu en hausse de 0,3 %.

Ce vendredi 29 juillet, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a annoncé que l’activité économique a stagné au deuxième trimestre en France. L’évolution du produit intérieur brut (PIB) a été nulle, alors qu’il était attendu en hausse de 0,3 %. Par ailleurs, l'Insee a révisé légèrement à la hausse la croissance du premier trimestre, à + 0,7 % contre + 0,6 %.

Le ministère des Finances a jugé que le chiffre du deuxième trimestre était " décevant au regard des prévisions en particulier de l'Insee et de la Banque de France ", qui tablait, elle, sur une croissance de 0,2 %. Mais il a aussitôt assuré que l'économie française restait sur une " dynamique de reprise " et que la croissance nulle du deuxième trimestre ne remettait " pas en cause la prévision de croissance de 1,5 % en 2016 ". D'ores et déjà, l'acquis de croissance - autrement dit la progression du PIB en cas de croissance nulle sur le reste de l'année - s'établit à 1,1 %, selon l'Insee.

La consommation des ménages a stagné

D’ores et déjà, l’acquis de croissance – autrement dit la progression du PIB en cas de croissance nulle le reste de l’année – s’établit à 1,1 %, selon l’Insee. Moteur traditionnel de croissance dans l’Hexagone, la consommation des ménages a stagné au deuxième trimestre, après avoir été dynamique au premier (+ 1,2 %). Les dépenses de consommation alimentaire ont notamment nettement reculé, de 0,7 % après + 0,4 % les trois premiers mois de l’année, et la consommation en services a baissé de 0,1 % contre + 0,7 %, " contrecoup après l’achat des billets de l’Euro 2016 de football au premier trimestre " et résultat de l’" infléchissement des dépenses en hébergement-restauration ", détaille l’Insee.

Les dépenses d’investissement se sont pour leur part repliées, de 0,4 % après avoir augmenté de 1,3 % au premier trimestre. Dans le détail, celles des entreprises ont baissé de 0,2 % et celles des administrations publiques, de 1,7 %. La production totale, de biens et de services, a aussi légèrement reculé (− 0,2%). En particulier, " la production de biens manufacturés recule nettement ( − 1 % après 0 %) du fait principalement de la chute de la production dans les raffineries, affectées par des mouvements sociaux en mai et juin ", souligne l’Insee.

Dans la construction, secteur qui commençait tout juste à donner des signes de reprise, elle a baissé de 0,6 %, après + 0,3 % au premier trimestre. Le commerce extérieur – avec notamment un net repli des importations en produits manufacturés et en hydrocarbures bruts – a, en revanche, contribué positivement au PIB, de 0,3 point.

Lu sur Le Monde

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !