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Florange : un site rentable selon les syndicats, la direction de Mittal dit "non"
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Mise au point

Le document interne au groupe ArcelorMittal, sur lequel s'appuie la CFDT pour affirmer que le site de Florange est l'un "des plus rentables" du groupe sidérurgique, est "partiel", affirme la direction.

Le bras de fer se poursuit entre la direction d'ArcelorMittal et les syndicats. Après avoir affirmé que Florange était un site "des plus rentables" du groupe sidérurgique, les syndicats se font tancer ce jeudi midi. Selon la direction de l'entreprise, le document interne sur lequel se base les représentants syndicaux est "partiel" et "ne prend pas en compte les coûts complets. "Ce document d'étude, au caractère tout à fait partiel, n'a jamais fait l'objet d'une validation par le groupe" et "ne permet pas de faire état de l'ensemble de la réalité économique de la phase liquide (production d'acier brut, NDLR) de Florange", argumente ArcelorMittal.

Le document "ne contredit en rien le constat de non-rentabilité de la phase liquide de Florange et ne prouve en rien la profitabilité de cette partie du site, car il ne prend pas en compte les coûts complets", poursuit le groupe. "Il ne traite que des frais variables du prix de revient, sans aucune prise en compte des autres frais", explique-t-il. Selon une source proche de la direction, le groupe est réticent à révéler le détail complet des coûts pour des raisons de concurrence.

Selon ce document, "en mai 2011, juste avant l'arrêt du haut-fourneau (de Florange), le coût de la bobine à chaud ("coil à chaud") est équivalent à celui de Dunkerque". Déduction faite d'un surcoût lié au transport, "Florange est au même niveau que Gand, le meilleur élève de la classe ArcelorMittal".

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