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Fillon à propos de Sarkozy : "Même ton, mêmes thèmes et trop de demi-mesures"
©Reuters

Scud

François Fillon s'est confié au Monde à la veille de sa rentrée politique à Sablé-sur-Sarthe (Sarthe), dimanche 28 août.

L’ancien premier ministre, candidat à la primaire de la droite en vue de l'élection présidentielle de 2017, a accordé un entretien au journal Le Monde, publié ce samedi, dans lequel il ­­cri­tique ceux de sa famille qui "courent après le Front national pour gagner les élections".

Sur la question du burkini, il estime néanmoins que nous sommes dans "un moment de tension extrême créé par les provocations des intégristes islamistes" et qu'il "faut y mettre un coup d’arrêt". "C’est la raison pour laquelle j’ai soutenu les maires. C’est une guerre de symbole. Nous devons la gagner", explique-t-il. L'ancien Premier ministre prévient toutefois que "se focaliser sur le burkini nous détournerait du vrai sujet : la lutte contre ceux qui sont à l’origine de cet intégrisme et la guerre mondiale contre ce totalitarisme."

Candidat à la primaire, il estime que "l’élection présidentielle ne peut pas se résumer à un débat sur le terrorisme. C’est le choix de l’avenir de notre pays, d’un modèle de société, pas le choix d’un super-ministre de l’intérieur. La libération de l’économie est tout aussi centrale que la lutte antiterroriste".

Interrogé sur le programme de Nicolas Sarkozy, François Fillon parle de "rien de très nouveau. Même ton, mêmes thèmes et trop de demi-mesures. Il veut mettre fin aux 35 heures mais seulement s’il y a des augmentations de salaires. Il prône un âge de départ à la retraite de 63 ans, alors que tous les autres pays européens sont à 65 ans. Il n’a pas tiré toutes les conséquences de la situation présente."

Les propositions de Nicolas Sarkozy ne sont "pas le programme innovant qui permettrait un choc psychologique", résume-t-il. "Pour redresser la France, nous n’avons pas seulement besoin de symboles identitaires mais aussi de marqueurs économiques."

Le favori de la primaire, Alain Juppé, en prend aussi pour son grade. "Alain Juppé est obsédé par le rassemblement. C'est respectable, mais cela se fait au détriment d'une clarification programmatique et idéologique". "Cela conduit de mon point de vue à ne pas aller assez loin dans la transformation dont la France a besoin pour se redresser", regrette François Fillon.

Lu dans Le Monde

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