Fête de l'Aïd payée par des dealers à Nice : Éric Ciotti demande la destruction du quartier des Liserons<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Le député de la 1re circonscription des Alpes-Maritimes et président des Républicains est sorti de ses gonds dans un communiqué remis à la presse en milieu de matinée.
Le député de la 1re circonscription des Alpes-Maritimes et président des Républicains est sorti de ses gonds dans un communiqué remis à la presse en milieu de matinée.
©BERTRAND GUAY / AFP

Scandale

Dans une enquête publiée jeudi, Nice Matin révèle que la fête de l'Aïd aurait été financée par des dealers le 28 juin. Il n’en fallait pas davantage pour provoquer la colère et l’indignation des élus locaux.

Si l’actualité pointe régulièrement l’insécurité qui règne dans le quartier sensible des Moulins, à l’ouest de Nice, ce serait oublier que de l’autre côté de la ville, la gangrène se développe au moins aussi vite dans celui des Liserons. Un territoire miné par le trafic de drogue où les lois de la République sont soumises à celles de la voyoucratie. Ultime preuve de la place occupée par les trafiquants dans cette zone de quasi-non-droit, une enquête publiée par Nice Matin jeudi révèle que la fête de l’Aïd-el-Kébir, la plus importante dans la religion musulmane, aurait été financée par des dealers le 28 juin dernier.

Il n’en fallait pas davantage pour que les élus locaux montent au créneau, Éric Ciotti en tête. Le député de la 1re circonscription des Alpes-Maritimes et président des Républicains est sorti de ses gonds dans un communiqué remis à la presse en milieu de matinée. Adieu le «Kärcher», Ciotti en appelle aux bulldozers. «Je demande désormais des suites judiciaires ainsi que la destruction de ce quartier devenu territoire occupé de la République», écrit-il.

Alors qu’un projet de rénovation urbaine (ANRU) est pourtant prévu aux Liserons pour la bagatelle de 50 millions d’euros, le parlementaire estime que cet investissement sera «inutile» dans la mesure où «rien ne sera parallèlement entrepris pour lutter contre la montée du communautarisme et du trafic de drogues. Seule la destruction de cette zone de non droit permettra de stopper la main mise des narco trafiquants sur ce territoire.» Et d’alerter : «Si nous ne faisons rien, des milliers de familles niçoises continueront de vivre dans la peur, administrées par la loi des dealers.»

Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !