Escroquerie aux SMS de l’Assurance maladie : cinq personnes ont été mises en examen<!-- --> | Atlantico.fr
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400.000 personnes ont reçu des SMS frauduleux renvoyant sur un faux site de l'Assurance maladie.
400.000 personnes ont reçu des SMS frauduleux renvoyant sur un faux site de l'Assurance maladie.
©BERTRAND GUAY / AFP

Vol de données personnelles

Plus de 400.000 personnes ont reçu des SMS frauduleux renvoyant sur un faux site. Les escrocs avaient créé un réseau virtuel puissant forçant les appareils équipés d’une carte SIM à s’accrocher sur celui-ci, afin de diffuser des SMS permettant des escroqueries à partir des comptes Ameli.

Cinq personnes ont été mises en examen cette semaine à Paris dans le cadre d’une enquête sur une escroquerie de grande ampleur. Ces individus sont soupçonnés d’avoir utilisé un IMSI-catcher pour générer des SMS frauduleux de l'Assurance maladie.

Les enquêteurs soupçonnent « une équipe de malfaiteurs » d’avoir utilisé, « dans un véhicule circulant en Île-de-France, une fausse station de base (IMSI-Catcher) ». Ce dispositif est habituellement utilisé par les services de renseignement ou de police pour intercepter des données de connexion dans une zone donnée.

Le principe utilisé par les malfaiteurs étaient de « créer un réseau virtuel puissant forçant les appareils équipés d’une carte SIM à s’accrocher sur celui-ci, afin de diffuser des SMS permettant des escroqueries à partir des comptes Ameli », selon les révélations des gendarmes.

Entre septembre 2022 et février 2023, « plus de 400.000 personnes » ont été touchées via un SMS frauduleux les invitant à « mettre à jour leurs données personnelles en cliquant sur un lien qui les oriente sur un site usurpant celui de l'Assurance maladie ».

Le 30 décembre 2022, lors d’un contrôle routier des policiers avaient interpellé une conductrice à Paris qui avait un IMSI-catcher dans son véhicule. Dans la suite de leurs investigations, les gendarmes ont compris que plusieurs appareils de ce type étaient utilisés. Un deuxième a été découvert mardi dans une ancienne ambulance qui circulait dans les banlieues nord et ouest de Paris.

Au total, six personnes ont été identifiées par les enquêteurs. Cinq ont été interpellées mardi.

Jeudi, les suspects ont été mis en examen notamment pour escroqueries et tentatives d’escroquerie en bande organisée, détention non autorisée d’un dispositif technique ayant pour objet la captation de données informatiques, et pour accès et maintien dans un système de traitement automatisé des données (STAD).

Trois ont été placés en détention provisoire et deux sous contrôle judiciaire.

Le Figaro

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