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Esclaves à Londres : une des trois femmes est la fille de John Herivel, héros de guerre britannique
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Révélations

Ce célèbre cryptographe a notamment permis de déchiffrer le code Enigma des nazis pendant la Seconde guerre mondiale.

Étonnante révélation faite par la presse britannique ce mercredi. Depuis une dizaine de jours, le pays tout entier vit au rythme de l'enquête sur les trois jeunes femmes séquestrées pendant 30 ans à Londres dans une secte maoïste. Les informations sur cette affaire tombent au compte-gouttes, Scotland Yard évitant au maximum les fuites dans la presse. Mais cela n'empêche pas les médias anglais de mener leurs propres investigations. Ainsi, ce mercredi, le Daily Mail révèle que l'une des "femmes-esclaves" n'est autre que Joséphine la fille de John Herivel, un mathématicien de génie et héros de guerre en Grande-Bretagne. Il s'agit dont de la femme d'origine irlandaise et âgée de 57 ans.

John Herivel est l'un des plus grands cryptographes passés par le Bletchley Park. Pendant la Seconde Guerre mondiale, ce lieu est le principal site de décryptage du Royaume-Uni. C'est dans cet endroit ultra-surveillé que les chiffres et les codes secrets des pays ennemis sont déchiffrés. C'est au Bletchley Park notamment que les codes de la machine allemande Enigma et de la machine de Lorenz ont été décryptés. Et c'est là que John Herivel intervient car c'est lui qui a permis de déchiffrer le secret nazi Enigma. De quoi faire de lui un véritable héros.

Mort il y a deux ans, John Herivel avait répudié Joséphine. Celle-ci n'était pas sur son testament car, selon le Daily Mail, elle était "devenue étrangère à sa famille depuis qu'elle s'obstinait à avoir des convictions politiques extrêmes". Dans la rubrique nécrologique annonçant son décès, il n'était d'ailleurs pas mentionné son existence mais seulement celle de ses deux sœurs. Joséphine se serait éloignée de sa famille dans les années 70 après être devenue une gauchiste radicale et avoir été arrêtée pour voies de fait. Peut-être que sa famille sera heureuse de savoir que c'est grâce à Joséphine que le calvaire des trois femmes s'est arrêté. C'est elle en effet qui a alerté le mois dernier Freedom Charity, une association de lutte contre l'esclavage et les mariages forcés.

Lu sur le Daily Mail

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