Enseignante tuée à Saint-Jean-de-Luz : l'élève « ne reconnaît pas être l'auteur conscient et lucide de ce drame », selon son avocat<!-- --> | Atlantico.fr
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L'avocat du lycéen accusé d'avoir tué sa professeure d'espagnol s'est confié au micro de France Info ce samedi 25 février.
L'avocat du lycéen accusé d'avoir tué sa professeure d'espagnol s'est confié au micro de France Info ce samedi 25 février.
©GAIZKA IROZ / AFP

Enquête en cours

L'élève a été mis en examen pour « assassinat » et placé en détention provisoire vendredi. Le procureur de la République à Bayonne a affirmé que l'adolescent était « accessible à une responsabilité pénale ».

Le lycéen de 16 ans soupçonné d'avoir poignardé mortellement sa professeure d'espagnol mercredi 22 février dans un lycée de Saint-Jean-de-Luz « ne reconnaît pas être l'auteur conscient et lucide de ce drame », a affirmé son avocat. Maître Thierry Sagardoytho était l’invité de France Info ce samedi 25 février.

L'élève a été mis en examen vendredi pour « assassinat » et placé en détention provisoire.

Le procureur de la République à Bayonne, Jérôme Bourrier, a déclaré lors d'une conférence de presse que « l'adolescent apparaît accessible à une responsabilité pénale sous réserve des expertises qui devront être ordonnées et d'une possible altération de son discernement ».

Sur France Info, Me Thierry Sagardoytho s’est interrogé sur le rôle des experts.

« Nous sommes dans un dossier dans lequel l'expert » sollicité dans un premier temps « s'est aventuré à dire qu'à son avis, il n'y avait pas d'abolition, sans consultation du dossier psychiatrique antérieur, sans considération des médicaments que ce gamin prenait et sans considération de ce qu'il a pu déclarer aux policiers ». Pour Thierry Sagardoytho, « ce n'est vraiment pas sérieux ».

Selon son avocat, l’adolescent « a perçu des indices de dangerosité sur sa personne à travers des regards, à travers des choses anodines. Ce sont des choses qui questionnent et naturellement, la psychiatrie devra s'y attacher particulièrement ».

Me Thierry Sagardoytho a notamment tenu à rappeler que son client « parle à la troisième personne ».

France Info

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