Enregistrements de Sarkozy : Patrick Buisson persuadé que son fils n’est pas le voleur

Patrick Buisson vole au secours de son fils, présenté dans les médias après la diffusion des enregistrements de son père, avec Pauline de Préval, une ancienne collaboratrice de Patrick Buisson, comme une des possibles sources des "Sarkoleaks" - ce que les deux ont démenti plusieurs fois. Ce mercredi, l’ex-conseiller de Nicolas Sarkozy a affirmé à l'AFP qu'il avait "la totale certitude" que ce n'était pas son fils qui avait volé les fichiers numériques de ses enregistrements à l'Elysée, publiés dans la presse.

Une semaine après les publications, Patrick Buisson sort de sa réserve. L'homme avait fait profil bas depuis le 5 mars. Seule la chaîne iTélé avait retrouvé la trace de l’ancien conseiller, aux Sables d’Olonnes et avait pu obtenir quelques mots de lui. Des mots de colère : l’homme s’était emporté face à l'insistance des journalistes à vouloir obtenir une réaction.

A l’AFP, Patrick Buisson s’en prend, une fois de plus, à la presse : "Les médias, dans un déchaînement de violence inouï et indigne, se sont abattus sur mon fils Georges. J'ai, quant à moi, la totale certitude que ce n'est pas lui qui a volé les fichiers numériques des extraits d'enregistrement publiés". Avant de souligner qu’il conservait "à Georges, malgré nos différends, tout [s]on amour paternel".

Les deux hommes sont brouillés depuis des années. Comme le rapporte Le Monde, qui brosse le portrait d’une famille "en miettes", le fils n’a pas invité son père à son mariage, ni à la mairie, à Paris, ni à l'église du village de Madagascar d'où sa femme est originaire et "la petite fille née de cette union n'a toujours pas rencontré son grand-père".