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En Marche refuse d'investir les proches de Manuel Valls dans l'Essonne
Pour Jean-Paul Delevoye, président de la commission d'investiture LREM, la liste suggérée par Manuel Valls n'a "pas eu l'assentiment" du parti.
Nouvelle porte close pour l'ancien Premier ministre Manuel Valls. Après s'être vu lui-même refusé l'investiture de LREM pour les élections législatives, c'est cette fois la liste qu'il avait suggéré "au nom de l'efficacité électorale" qui a été refusée pour les élections sénatoriales par LREM comme le révèle le journal l'Opinion.
Un nouvel échec à seulement 13 jours de l'élection mais Jean-Paul Delevoye, président de la commission d'investiture l'assure au quotidien : "Ce n'est pas un problème pro ou anti-Valls. Il a fait une proposition au nom de l'efficacité électorale qui n'a pas eu l'assentiment d'En Marche !".
Une explication qui laisse dubitatif Francis Chouat, maire dEvry qui explique toujours dans l'Opinion que "Les députés En Marche! de l’Essonne ont considéré que notre liste n’incarnait pas assez la modernité, il y avait une vraie volonté de leur part de s’opposer à cette investiture ".
Du coup, la liste vallsiste va mener campagne seule sous l'étiquette divers gauche nommée "l'Essonne qui se bat!". Mais "Ce n'est pas l'étiquette qui compte" explique ce proche de Manuel Valls.
En plus de LREM, 'L'Essonne qui se bat!" devra également affronter la liste PS menée par Carlos Da Silva, ex-suppléant de… Manuel Valls à l'Assemblée nationale.
Même si l'on s'en défend des deux côtés, deux refus en l'espace de quelques mois alors que l'ancien Premier ministre avait soutenu LREM à l'élection présidentielle ressemble quand même beaucoup à une humiliation publique.
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