Emmanuel Macron décide de porter plainte contre l’afficheur qui l’avait représenté en Hitler<!-- --> | Atlantico.fr
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Le président Emmanuel Macron assiste au Forum Génération Égalité au Carrousel du Louvre à Paris, le 30 juin 2021.
Le président Emmanuel Macron assiste au Forum Génération Égalité au Carrousel du Louvre à Paris, le 30 juin 2021.
©LUDOVIC MARIN / AFP

Image du chef de l’Etat

Michel-Ange Flori, un propriétaire de panneaux publicitaires, avait placardé un photomontage montrant Emmanuel Macron grimé en Hitler, à Toulon et La Seyne-sur-Mer. Selon des informations de BFMTV, une plainte a été déposée à l'encontre de Michel-Ange Flori par les avocats du président de la République.

D’après des informations de BFMTV, une plainte a été déposée à l'encontre de Michel-Ange Flori par les avocats du chef de l’Etat, Emmanuel Macron. Michel Ange Flori, propriétaire de panneaux publicitaires, avait placardé un photomontage du président de la République qui le représentait grimé en Hitler. Ces panneaux étaient visibles à Toulon et La Seyne-sur-Mer.

Sur ces affiches Emmanuel Macron était affublé d'une petite moustache comme Adolf Hitler et portait un brassard rouge siglé LaREM, accompagné de ce message: « Obéis et fais-toi vacciner ».

Michel-Ange Flori est un afficheur varois propriétaire de 400 panneaux entre Bandol et Hyères, habitué des campagnes polémiques sur les deux panneaux qu'il s'est réservé pour commenter à sa façon l'actualité.

En 1999, sa première affiche au moment de l'affaire des paillotes en Corse titrée : « Corse : présumé coupable. Préfet : présumé innocent. Chevènement : l'innocence sélective », lui avait valu 36 heures de garde à vue. En 2019, la chaine BFMTV a obtenu sa condamnation pour une affiche titrée : « La police vous parle tous les jours sur BFMTV ».

L'avocat de l'afficheur varois, déjà condamné par le passé, confirme que son client est convoqué ce jeudi.

Le parquet de Toulon avait ouvert mardi une enquête pour « injure publique » contre l'afficheur varois à l'origine de cette affaire qui visait à dénoncer la contrainte vaccinale anti-Covid.

Si l'ancien délit « d'offense au président de la République » a été abrogé en 2013 après un arrêt de la Cour européenne des droits de l'Homme condamnant la France, le chef de l'Etat est protégé de l'injure et de la diffamation publique comme tout citoyen ordinaire, même si les poursuites, parfois perçues comme une atteinte à la liberté d'expression, sont rarissimes.

Europe 1

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