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Emmanuel Macron : la première interview de l'homme libre
©RTL

Libéré… Délivré…

Dans une interview à Ouest France, l'ex-ministre de l'Économie justifie son départ et juge une candidature à la présidentielle prématurée. Il entend "dépoussiérer" la vie politique d'aujourd'hui.

"Ce n'est pas un choix de convenance, c'est un choix de cohérence [...], j'ai décidé en confiance de prendre mes responsabilités, j'ai pris mon risque", assure Emmanuel Macron qui ne pouvait "pas construire un projet politique alternatif en étant au gouvernement compte tenu des règles que le président lui-même a posées". Telle est sa réponse à François Hollande qui se sent trahi et à Manuel Valls qui évoque "une désertion".

En ce qui concerne sa candidature à la présidentielle 2017, Emmanuel Macron veut conserver la "discipline des temps". "Être candidat, c'est un choix intime, profond, mûri", estime l'ancien de Bercy. 

"Dépoussiérer" la vie politique 

Sa première mission serait plutôt de "dépoussiérer" la politique française de ses "appareils fatigués» où les individualités "veulent juste cristalliser les rejets et qui construisent des majorités factices, à coup de petits arrangements, et de débauchages [...]. Apprenons du passé : on ne va pas échanger quatre circonscriptions contre deux ralliements !".

>>> À lire aussi : Emmanuel Macron, personnage d'Ancien Régime, monarchiste et charmant comme de la vieille dentelle…

Sorti de son "île" et désormais en haute mer, Emmanuel Macron n'est pas seul. Il a son mouvement En marche ! Il est engagé, "avec beaucoup d'autres. Car nous sommes en nombre [...]. Dans mon mouvement, il y a des femmes et des hommes qui s'étaient éloignés de la politique [...], de gauche, des élus, du Parti radical, du Parti socialiste, des écologistes, des personnes qui viennent du centre droit, de la droite"

Toujours sans programme politique, il liste pourtant de "grands sujets" : "le rapport au travail, à l'innovation, la grande transformation numérique, le rapport à l'environnement, aux inégalités qui ne sont pas seulement financières, le sujet de la sécurité, celui de l'identité, le rapport à l'Europe, à la mondialisation". Des projets qui ne sont ni droite ni gauche en effet ! 

Emmanuel Macron est toutefois sûr d'une chose : il ne se soumettra pas aux primaires où la droite tape sur la gauche "de manière pavlovienne" et où "la gauche" a "pour principal argument que de dire : au secours la droite revient !". 

Lu sur Le Point

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