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Emeutes : la facture monte à 650 millions d'euros pour les assureurs
Emeutes : la facture monte à 650 millions d'euros pour les assureurs
©Flickr

Chiffre en hausse

Selon une nouvelle estimation actualisée, la fédération décompte 11 300 déclarations de sinistres liées aux violences.

La facture s'annonce salée. Conséquence des émeutes provoquées la mort d'un adolescent tué le 27 juin par un policier, les dégradations vont coûter 650 millions aux assureurs pour plus de 11 300 déclarations de sinistres liées aux violences, a estimé mardi 11 juillet leur fédération professionnelle, soit plus du double des 280 millions d'euros anticipés la semaine dernière.

La présidente de France assureurs Florence Lustman estime dans un communiqué que les neuf dixièmes "du coût de ces violences urbaines concernent les 3 900 biens des professionnels et des collectivités locales sinistrés", le reste concernant essentiellement des dégâts concernant des véhicules personnels, subis par des particuliers. Dans le détail, les sinistres sur les biens des collectivités locales représentent 35% des 650 millions d'euros évoqués et ceux sur les biens professionnels 55%, précise France Assureurs.

Dès le 1er juillet, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire avait demandé aux assureurs de réduire les franchises, d'indemniser rapidement les professionnels victimes des émeutes ainsi que de prolonger les délais de déclaration. Les banques étaient également appelées à plus de compréhension envers les professionnels concernés par les violences.

Les membres de la fédération professionnelle avaient été invités trois jours plus tard à "réduire" les franchises pour les "petits commerçants indépendants les plus durement touchés" par les dégradations. L'appel avait été suivi par certains mutualistes comme Macif mais aussi les bancassureurs BPCE, Crédit Agricole ou Crédit Mutuel Alliance Fédérale (qui réunit 14 des 18 fédérations du groupe mutualiste ainsi que CIC), Covea (marques MMA, MAAF et GMF), qui ont annoncé des mesures pour les victimes. Pour les banques, Axa, Generali ou encore Société Générale avaient aussi emboîté le pas.

France Info

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