Elisabeth Borne s'accroche à son poste de Première ministre

Fragilisée par les résultats des élections législatives, bousculée par des alliés d'Emmanuel Macron qui estiment que «les temps exigent que le premier ministre soit politique» (voir la position de François Bayrou), oubliée par le président dans son allocution de mercredi, Élisabeth Borne est cernée par l'adversité constate Le Figaro.

Cinq semaines après sa nomination à Matignon, elle est déjà en enfer. Les sondages sont en berne. Élisabeth Borne est pourtant bien décidée à s'accrocher à sa mission écrit Le Figaro

Alors que le quinquennat semble piétiner, quasi à l'arrêt, elle a retrouvé le terrain jeudi après-midi en visitant un site de distribution gazier en Île-de-France. Demain, elle sera de nouveau en déplacement sur le thème de l'apprentissage. Dans le même temps, elle débute des consultations avec les nouveaux présidents des groupes parlementaires de l'Assemblée ajoute Le Figaro.

Dans les rangs des parlementaires macronistes, l'attentisme est pourtant de mise. «Faut-il vraiment défendre Borne à quelques jours de son éviction?», souffle un conseiller.

69% des personnes interrogées dans un sondage Ifop sont satisfaites de l’absence de majorité absolue à l’Assemblée nationale contre 31% qui estiment qu’il s’agit d’une mauvaise chose.

62% des Français interrogés sont opposés à une dissolution de l’Assemblée nationale dont 66% des sympathisants de LaRem.