Electricité nucléaire : l'échec d'EDF<!-- --> | Atlantico.fr
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©CHARLY TRIBALLEAU / AFP

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La France risque des coupures de courant

L’arrêt de 26 réacteurs nucléaires sur 56 dans le parc d’EDF rend la France vulnérable aux pénuries de courant et place l’opérateur au cœur des critiques souligne Le Monde.

L’une des premières missions du futur patron de l’opérateur, Luc Rémont, choisi par l’Elysée jeudi 29 septembre, sera de relancer la production.

En 2005, année de son entrée en Bourse, EDF produisait environ 430 térawattheures d’électricité (TWh) d’origine nucléaire ; en 2022, il table sur 280 à 300 TWh. Ce camouflet industriel s’ajoute aux déboires essuyés par la filière nucléaire française pour construire de nouvelles centrales de troisième génération (EPR) constate Le Monde.

Selon le rapport de juin 2020 de la Cour des comptes, la facture globale du chantier (y compris les frais financiers) EPR de Flamanville devrait atteindre 19 milliards d’euros (contre 3,2 milliards attendus). Et, le chargement du combustible à Flamanville 3 est planifié pour juin 2023 (contre une mise en service prévue au départ en 2012).

Qui blâmer ? Les dirigeants d’EDF ou ceux d’Areva – le frère ennemi défaillant –, l’exécutif, les écologistes, ou Bruxelles et son libéralisme échevelé ? Communistes et Républicains réclament l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire sur le nucléaire pour faire la lumière sur ce désastre ajoute Le Monde.

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