Donald Trump poursuit en justice Facebook, Twitter, Google et leurs dirigeants<!-- --> | Atlantico.fr
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L'ancien président américain Donald Trump lors d’une conférence de presse annonçant un recours collectif contre Tiwtter, Facebook, Google, le 07 juillet 2021 à Bedminster, dans le New Jersey.
L'ancien président américain Donald Trump lors d’une conférence de presse annonçant un recours collectif contre Tiwtter, Facebook, Google, le 07 juillet 2021 à Bedminster, dans le New Jersey.
©Michael M. Santiago / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

Contre-attaque

Donald Trump a annoncé avoir déposé en Floride une plainte contre Facebook, Twitter et Google, ainsi que contre leurs dirigeants respectifs Mark Zuckerberg, Jack Dorsey et Sundar Pichai. L'ancien président américain proteste contre son éviction des réseaux sociaux depuis la prise d'assaut du Capitole et évoque une « censure illégale ».

Donald Trump est banni, temporairement ou définitivement, depuis six mois des principaux réseaux sociaux. Cette sanction est intervenue suite à la prise d'assaut du Capitole, le 6 janvier, par ses partisans qui refusaient de reconnaître sa défaite à la présidentielle face au candidat Joe Biden. Ce mercredi, l'ancien président des Etats-Unis a annoncé avoir déposé une plainte en Floride contre Facebook, Twitter et Google, ainsi que contre leurs dirigeants respectifs Mark Zuckerberg, Jack Dorsey et Sundar Pichai. Donald Trump les accuse d'être responsables d'une « censure illégale et anticonstitutionnelle ».

La plainte prend la forme d'une action collective emmenée par America First Policy Institute, une association à but non lucratif créée en avril pour défendre les thèses politiques de Donald Trump.

Donald Trump a précisé sa démarche lors de son allocution :

« Nous demandons au tribunal fédéral du district sud de la Floride d'ordonner l'arrêt immédiat de la censure illégale et honteuse de la part des groupes de réseaux sociaux visant les Américains. Nous exigeons (...) la fin du silence forcé ».

L’ancien locataire de la Maison Blanche a dénoncé les pratiques et la sanction des réseaux sociaux à son égard :

« Il n'y a pas de meilleure preuve que la Big Tech est hors de contrôle que le fait qu'ils ont interdit le président des Etats-Unis en fonction. S'ils peuvent me le faire à moi, ils peuvent le faire à n'importe qui. Et d'ailleurs c'est exactement ce qu'ils font. (…) Nous sommes engagés dans un combat que nous allons gagner ».

Donald Trump comptait près de 89 millions d'abonnés sur Twitter, 35 millions sur Facebook et 24 millions sur Instagram avant les sanctions.

En juin dernier, Facebook avait suspendu Donald Trump pour deux ans.

Le Temps

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