Dissolution et élections législatives : le Rassemblement National profite du rejet de la réforme des retraites, selon un sondage<!-- --> | Atlantico.fr
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Selon un nouveau sondage, le Rassemblement National arriverait en tête en cas d'élections législatives anticipées et de dissolution de l'Assemblée nationale.
Selon un nouveau sondage, le Rassemblement National arriverait en tête en cas d'élections législatives anticipées et de dissolution de l'Assemblée nationale.
©THOMAS SAMSON / AFP

Stratégie payante pour Marine Le Pen

D’après un sondage Ifop - Fiducial pour le JDD et Sud Radio, le Rassemblement National est le grand gagnant de la crise de la réforme des retraites. En cas de législatives anticipées, suite à une dissolution, la majorité présidentielle pourrait perdre entre 30 et 40 sièges à l'Assemblée nationale.

Alors que l’incertitude demeure pour l’avenir de la majorité présidentielle suite à la crise de la réforme des retraites, un sondage Ifop - Fiducial pour le JDD et Sud Radio livre les premiers enseignements de l’opinion des Français en cas de dissolution de l’Assemblée nationale et d’élections législatives anticipées.

Si un tel scrutin avait lieu dimanche prochain, le Rassemblement national, avec 26 % des suffrages, enregistrerait un bond de près de 7 points par rapport aux législatives de juin 2022.

Le RN ferait le même score que la NUPES (26 %).

« L’enseignement majeur, c’est que le RN est en tête, c’est inédit. Le RN a un socle électoral attrape-tout. Il n’y a presque plus de catégorie où il est très faible sauf chez les cadres supérieurs, où il ne récolte que 13 % », a confié Frédéric Dabi, directeur général de l’Ifop, auprès du JDD.

Ce sondage démontre que le RN réalise ses meilleurs scores « dans les catégories les plus hostiles à la réforme même s’il n’a pas été dans le mouvement social », selon Frédéric Dabi.

Avec 22 % des voix, la majorité présidentielle reculerait de près de 5 points en cas de législatives anticipées. Les candidats Renaissance étaient arrivés en tête lors des dernières législatives (26,9 %).

Selon Frédéric Dabi, « l’éventualité d’une dissolution constituerait un risque très sérieux, pour ne pas dire un suicide », pour la majorité d’Emmanuel Macron.

En cas de dissolution, la majorité perdrait plus de 50 sièges.

Le JDD

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