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Hommage national aux victimes du terrorisme : pour François Hollande, "à travers vous c’était la France qui était visée, la France de la liberté, de la culture, des droits de l’homme"
©France 2 / Capture d'écran

Hommage

Le chef de l'État s'est exprimé aux Invalides pour parler aux victimes, et annoncer une réforme du Fonds de garantie pour les victimes du terrorisme.

A l'Hommage national aux victimes du terrorisme qui a lieu aux Invalides, après les discours des représentants d'associations, et une cérémonie d'hommage où les noms des victimes ont été lus et une gerbe déposée, le président de la République a prononcé un discours. Un discours relativement bref, et relativement peu politique.

Il a commencé par rendre hommage aux victimes et à leur douleur, et par saluer le travail des associations de victimes. "Avec émotion, vous évoquez ces êtres qui vous ont été arrachés. Ils étaient vos enfants, vos parents, vos frères, vos sœurs... [...] Ils étaient des êtres pleins de vie, des innocents qui n’avaient de haine pour personne mais que la haine a massacrés."

Le chef de l'État s'est ensuite exprimé sur le terrorisme en général. "Jamais notre pays n’avait été attaqué avec cette ampleur criminelle, avec cette rage destructrice, avec cette cruauté barbare. [...] À travers vous c’était la France qui était visée, la France de la liberté, de la culture, des droits de l’homme."

Le discours a néanmoins contenu une annonce : une réforme du Fonds de garantie pour les victimes du terrorisme. "Les ressources du Fonds seront revues [...] L'État s'en portera garant sur la durée." Il promet "un véritable service public de l'aide aux victimes."

Pour le chef de l'État, cette réforme doit être "juste" et "transparente". Il n'a pas précisé de date ou de contenu précis pour la réforme, ou de montant, mais déclaré que "son fonctionnement et ses règles seront réformés", et que le principe de la réforme serait que "la relation humaine doit fonder les décisions du Fonds de garantie et non pas des critères mécaniques".

François Hollande ne s'est cependant pas privé d'adresser une petite pique à son rival Nicolas Sarkozy, déclarant que "l'État de droit est une force, pas une faiblesse."

Et de conclure par un dernier hommage aux victimes. "Votre énergie est un exemple. Je sais, au-delà du chagrin qui vous étreint, le courage et la force qui se dégagent de vos combats. [...] Vous qui avez connu le pire, vous nous donnez cette leçon de vie."

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