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Dia : le n°3 mondial du hard-discount confirme vouloir vendre ses activités en France
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A hue et à dia

7 500 personnes sont menacées selon des sources syndicales.

Dia est en souffrance. Ce qui n'était au début qu'une information syndicale à prendre avec des pincettes est désormais confirmé : le numéro trois mondial du hard-discount va céder ses 900 magasins en France. 7 500 personnes sont menacées selon des sources syndicales.  Plus précisément; l'entreprise espagnole a annoncé jeudi "avoir entamé les actions opportunes pour vendre la totalité de ses activités en France".

Alors qu'en dehors de l'Hexagone, Dia affiche une bonne santé économique, en France au contraire, le groupe est confronté à la perte de vitesse générale du hard-discount, qui, après avoir culminé à 15% de part de marché début 2009, ne cesse depuis de reculer, concurrencé sur les prix bas par les acteurs traditionnels de la distribution. Conséquence : en 2013, ses ventes y ont plongé de près de 11%.

"Après de longs mois d'efforts pour tenter d'améliorer nos activités en France, nous avons conclu que le mieux était de les vendre en totalité", a expliqué à l'AFP Lara Vadillo, responsable de la communication financière de Dia. "Le premier trimestre 2014 a été très prometteur pour Dia dans un contexte de déflation et de défis. La décision d'interrompre les activités en France est cohérente avec notre engagement à nous concentrer sur nos principaux marchés", a noté le PDG, Ricardo Curras, dans un communiqué.

Les responsables de Dia soulignent les "spécificités" du marché français, "très compétitif, avec une course aux prix des grands de la distribution", remarque Lara Vadillo, reconnaissant l'échec du groupe sur ce marché. "Nous n'avons pas su atteindre le public comme nous savons le faire dans d'autres pays. Nous n'avons pas su construire cette image qui pour nous est primordiale, c'est-à-dire la meilleure image en termes de prix comme nous l'avons en Espagne, au Portugal, en Argentine ou au Brésil", a-t-elle ajouté.

Les représentants de la CGT et de FO ont expliqué ce mercredi que les syndicats ont été informés des projets de l'entreprise lors d'un Comité central d'entreprise (CCE) extraordinaire à Créteil. Ils expliquent aussi que les projets du groupe restent "très vagues" à ce stade. 

Lu sur le Nouvel Observateur

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