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Des milliers de personne ont manifesté contre la proposition de loi de sécurité globale
©CLEMENT MAHOUDEAU / AFP

Colère

Une vingtaine de manifestations organisées en France ce samedi 21 novembre ont réuni environ 22 000 personnes, selon la police.

Ce samedi était jour de manifestation dans plusieurs villes de France. Les protestataires se réunissaient à l'appel notamment des organisations de journalistes contre la proposition de loi relative à la sécurité globale, adoptée vendredi par l'Assemblée nationale et jugée attentatoire à la liberté d'expression et à l'État de droit. Selon l'AFP, qui cite des sources policières, 22 000 personnes étaient réunies, dont 7 000 à Paris, 2 000 à Marseille et 1 300 à Montpellier.

L'article 24 de cette proposition de loi est particulièrement décrié. Il prévoit de punir d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende le fait de diffuser des images non floutées d’un policier ou d’un militaire "dans le but manifeste qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique". Cet article, mais aussi la possible utilisation de drones et de la reconnaissance faciale par les caméras de surveillance, sont très critiqués, notamment par les organisations de journalistes. Parallèlement aux manifestations, une conférence de presse a été organisée au siège de la Ligue des droits de l'homme, en présence d'Amnesty International, de représentants des syndicats de journalistes et d'un responsable d'un syndicat de policiers minoritaire, la CGT-Intérieur.

"Il y a un glissement de la société dans la manière dont le gouvernement traite les droits de l’homme par un encadrement policier", a expliqué Michel Philibert, membre du bureau de la Ligue des droits de l’homme. "Une société démocratique ne passe pas par une société surveillée et cadenassée. Il y a un traitement policier du mécontentement social qu’on est nombreux à regretter", a-t-il ajouté.

Lors d'une première manifestation, mardi soir aux abords de l’Assemblée nationale à Paris, deux journalistes avaient été interpellés et placés en garde à vue alors qu’ils exerçaient leur métier. Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, avait alors évoqué l'idée d'une accréditation des journalistes pour couvrir les manifestations. 

Le Monde

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