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Des migrants arrêtés juste devant Nicolas Sarkozy, en visite à Calais
©Reuters

Stupéfaction

Dans le Pas-de-Calais, le candidat à la primaire de la droite et du centre a estimé que les Français n'ont "pas vocation à être les douaniers des Anglais"

En déplacement à Calais ce mercredi, Nicolas Sarkozy a indiqué à que les Français "n'avaient pas vocation à être les douaniers des Anglais". Accompagné par François Baroin et Eric Ciotti, le candidat à la primaire de droite a estimé que "les accords du Touquet doivent être renégociés".  

Afin de lutter contre les flux migratoires et les tensions à Calais, l'ancien chef de l'Etat a de nouveau prôné "le rétablissement des frontières", soulignant que l'espace Schengen "n'existait plus". Le responsable politique a vertement condamné le plan du ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, qui propose, pour accompagner le démantèlement de la "jungle" de multiplier les ouvertures de centres d’accueil pour migrants sur le territoire national.

"Si le plan Cazeneuve est appliqué, les migrants sont de retour à Calais dans 6 mois", a promis l'ancien patron des Républicains, indiquant que s’il accédait aux responsabilités, le problème de la "jungle" serait réglé "avant la fin de l’été 2017". "Je veux agir, je ne serai pas le président de l'inaction", a-t-il dit au cours de la réunion.

Par ailleurs, comme le raconte Le Figaro, la visite a été l'occasion d'une scène surréaliste. Alors que Nicolas Sarkozy assistait à l'ouverture d'un camion transportant de la mousse, "douze Afghans et Syriens sont sortis sous les yeux stupéfaits" du candidat. Ce dernier a alors déclaré : "Il y a quelque chose d'effrayant dans cette démission, cette absence d'autorité".

Lu sur Le Figaro

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