Crash du vol Rio-Paris en 2009 : Airbus et Air France relaxés<!-- --> | Atlantico.fr
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Airbus et Air France étaient poursuivis pour «  homicides involontaires »
Airbus et Air France étaient poursuivis pour «  homicides involontaires »
©AFP/Brazilian Navy

Marathon judiciaire

Airbus et Air France étaient poursuivis pour «  homicides involontaires » après la mort de 228 personnes dans le crash du Rio-Paris le 1er juin 2009.

Le tribunal correctionnel de Paris a suivi les réquisitions des deux procureurs qui n'avaient pas demandé le 7 décembre dernier de sanctions à l'encontre d'Airbus et d'Air France. Ce lundi, les deux entreprises ont été relaxées du délit « d'homicide involontaire ».

La justice française a estimé que si des « fautes » avaient été commises, il n'existe « aucun lien de causalité certain » avec l’accident. Après neuf semaines de procès, les deux procureurs de la République de Paris avaient eux-aussi estimé qu'il était « impossible » d'établir la culpabilité d'Airbus, le constructeur, et d'Air France, la compagnie exploitante. 

« Force est de constater qu'au regard des données de la science de l'époque, aucune faute pénale ne me semble pouvoir être retenue », avait déclaré l'un des magistrats, affirmant que les deux entreprises n'avaient pas sous-estimé les défaillances des sondes Pitot. Le givrage de ces sondes ne permettait pas de donner aux pilotes la vraie vitesse de l’avion, ce qui a poussé l'un d'eux à faire remonter l'avion, qui avait fini par décrocher avant de heurter l’océan. Cette défaillance était connue d'Airbus et d'Air France alors que des incidents s'étaient multipliés les mois précédant l'accident.

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