Crash de l'A320 : "On peut être quasiment sûr que le copilote a commis un suicide" dit le PDG de la Lufthansa<!-- --> | Atlantico.fr
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Carsten Spohr, PDG de Lufthansa
Carsten Spohr, PDG de Lufthansa
©Reuters

Précisions

Lors d'une conférence de presse en Allemagne, Carsten Spohr a répondu à l'hypothèse du suicide du copilote. Il a précisé "qu'il y a des tests psychologiques" très poussés pour retenir ou non un candidat.

"Nous sommes sans voix, ici à la Lufthansa, à la Germanwings, nous ne trouvons pas les mots. Nous sommes consternés, bouleversés. Dans nos pires cauchemars, nous n'aurions pas pu imaginer une telle tragédie"; Les mots sont ceux de Carsten Spohr, le PDG de la Lufthansa. Lors d'une conférence de presse, il a réagi à ce qu'a révélé le procureur de Marseille un peu plus tôt. Après analyse de la première boîte noire, il est aujourd'hui quasi certain que le copilote a précipité lui-même volontairement la chute de l'avion en laissent le commandant de bord à l'extérieur du cockpit.

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Un scénario confirmé par les patrons de la compagnie allemande. Les enregistrements laissent penser que le commandant de bord a pour un temps très bref quitté le cockpit et qu'il n'a pas pu rentrer ensuite" a dit le patron de la compagnie. Interrogé sur la personnalité du jeune copilote de 28 ans et d'éventuelles fragilités psychologiques, il a précisé "qu'il y a des tests psychologiques" très poussés pour retenir ou non un candidat.

Le PDG de la Lufthansa a ensuite expliqué que "le copilote a suivi une formation à Phoenix, et en septembre 2013, il est devenu premier officier. Il a réussi tous les tests médicaux mais aussi tous les examens techniques, il était à 100% apte à piloter un avion. Ses capacités techniques étaient excellentes". Carsten Spohr a tout de même indiqué que le copilote avait interrompu sa formation, durant quelques mois. Interrogé sur la raison de cette interruption, il a répondu : "S'il y a une raison médicale, le secret médical doit prévaloir même après le décès de la personne, mais l'enquête se penchera sur cette éventualité".

Pour lui, "on peut être quasiment sûr que le copilote a commis un suicide" a affirmé le PDG de Lufthansa. "Quand une personne provoque la mort de 140 autres personnes, ce n'est pas le mot suicide qui s'applique" a conclu Carsten Spohr.

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