Coupures de courant contre des élus soutenant la réforme des retraites : les menaces de la CGT « peuvent relever d'un délit », précise le gouvernement<!-- --> | Atlantico.fr
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Olivier Dussopt s'est confié sur le projet de réforme des retraites à l'issue du Conseil des ministres, ce lundi 23 janvier 2023.
Olivier Dussopt s'est confié sur le projet de réforme des retraites à l'issue du Conseil des ministres, ce lundi 23 janvier 2023.
© Ludovic MARIN / AFP

Bras de fer

Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a tenu à mettre en garde les syndicats qui souhaitent intensifier les actions contre la réforme des retraites.

Interrogé à l’issue du Conseil des ministres durant lequel était présenté le projet de réforme des retraites, le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a précisé qu’Emmanuel Macron avait répété « sa détermination » à mener ce texte jusqu'au bout.

« Il a aussi dit [...], cela a été répété ce matin en conseil des ministres, que tout n'est pas acceptable », en termes d'actions pour tenter de faire plier l'exécutif sur la réforme et notamment l’âge de départ légal à 64 ans, a indiqué Olivier Dussopt :

Le ministre du Travail a tenu à mettre en garde les syndicats :

« Il y a un certain nombre d'actions qui sont envisagées, qui sont annoncées, qui ne relèvent pas d'une action militante revendicative, mais qui peuvent relever d'un délit. C'est le cas, notamment, des coupures, lorsqu'elles sont ciblées et volontaires ».

La CGT a notamment évoqué la possibilité de recourir à des coupures ciblant visant les élus qui soutiennent la réforme.

« On va aller voir ceux qui veulent la soutenir, ceux-là, on va s'occuper d'eux. On va aller les voir dans les permanences, on va aller discuter avec eux, et puis si d'aventure ils ne comprennent pas le monde du travail, on les ciblera dans les coupures qu'on saura organiser », avait déclaré le secrétaire général de la CGT des mines et de l'énergie (FNME-CGT), Sébastien Menesplier, la semaine dernière.

Face à la polémique, le patron de la CGT, Philippe Martinez, avait finalement précisé que « c'était plus une symbolique qu'une véritable menace », tout en jugeant possible « des journées d'actions pendant les vacances » de février.

Sébastien Menesplier a réitéré ses propos sur BFMTV, ce lundi.

Le Figaro

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