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Congrès du PS : Manuel Valls se dit "fier d'être de gauche" et traite Nicolas Sarkozy de "problème pour le pays"
©Reuters

Rassemblement

Le Premier ministre a prononcé un discours très attendu à Poitiers, où se tient actuellement le Congrès du Parti socialiste.

Moment attendu dans un congrès sans enjeu, le chef du gouvernement était à la tribune en fin de matinée. Manuel Valls, dans un discours classique, est revenu sur les questions de la laïcité, de l’extrême droite ou encore des inégalités..

Le Premier ministre est revenu sur sa définition de ce qu'est "être de gauche" : "Etre de gauche ce n'est pas faire le choix de la facilité, c'est défier la fatalité (...) pour y substituer la justice sociale. Un combat difficile, âpre, mais qui n'en est que plus beau. La gauche c'est un mouvement, c'est un élan, généreux", a-t-il dit. "Si certains si s'interrogent, elle est là la définition 'd'être de gauche' : une France plus forte car plus juste", a-t-il ajouté.

"Fier d'être de gauche", le Premier ministre a aussi assuré de sa loyauté à François Hollande. "Je suis persuadé que François est en train de vous entendre, et la France doit entendre vos applaudissements. Parce qu'il est un grand président de la République, et que la république doit le savoir", a-t-il lancé à la salle.

Il s'en est ensuite pris violemment à la droite et à Nicolas Sarkozy. "Je souffre comme vous quand j'entend la droite parler de la République. Car elle n'en conserve que le vernis, elle en a oublié le sens", a-t-il dit à l'adresse des Républicains. "Faire de la politique c'est servir les autres et non pas régler ses comptes personnels, et plus encore quand on a été président de la république c'est tirer le pays vers le haut et ne pas plonger dans l'outrance et la hargne (...) Nicolas Sarkozy est déjà un problème pour le pays (...) Et moi comme vous je ne veux pas que Nicolas Sarkozy récidive, qu'il fasse à nouveau qu'il fasse au pays ce qu'il a déjà fait en étant au pouvoir", a-t-il déclamé.

Sur la politique économie, Il a promis aux socialistes que le gouvernement allait "réussir", notamment en engageant "le prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu, première étape d'une modernisation de notre imposition. (...) Je connais nos débats. Le gouvernement est attentif, à l'écoute de ce qui se dit dans le parti, aux attentes exprimées par les socialistes", a-t-il ajouté.

"La croissance revient en France et en Europe, elle est fragile, elle dépend trop de facteurs extérieurs. (...) Mais il y a ce douloureux paradoxe d'une croissance qui revient sans que le chômage ne baisse. Faire baisser le chômage, c'est l'engagement du président de la république, c'est notre promesse, c'est ce qu'attendent les Français. Il n'y aura donc pas de pause", a-t-il assuré. "Notre politique vise à redonner de la force aux entreprises parce qu'elles créent des richesses et donc de l'emploi", a souligné le Premier ministre, tout en assurant qu'à la différence de certains nous n'opposons pas les droits des salariés à la performance des entreprises".

"Etre de gauche c'est avancer, c'est progresser et en même temps partager. Alors soyons fiers de ce que nous avons accompli, de ce que nous allons encore faire. D'être de gauche", a conclu Manuel Valls.

Lu dans Le Figaro

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