Chat coupé en deux par un TGV : la SNCF est condamnée à verser une amende de 1.000 euros pour « négligence »

Le tribunal de police de Paris a livré son verdict dans l’affaire du chat coupé en deux par un TGV en gare de Paris-Montparnasse. SNCF Voyageurs a été reconnue coupable de « négligence » et condamnée mardi à une amende de 1.000 euros.

Le président du tribunal de police a dénoncé « l’absence d’engagement de moyens humains nécessaires pour récupérer le chat ». 

Lors de l’audience du 19 juin, le parquet avait demandé la relaxe de la société ferroviaire.

SNCF Voyageurs, filiale du groupe SNCF, a été condamnée à verser 1.000 euros à chacune des deux plaignantes bordelaises, propriétaires de l’animal, au titre des dommages et intérêts.

La SNCF était poursuivie devant le tribunal de police pour « atteinte involontaire à la vie ou à l’intégrité d’un animal domestique ». 

Le 2 janvier dernier, ce chat Neko avait échappé à l’attention de sa maîtresse qui s’apprêtait à quitter Paris pour Bordeaux avec sa fille âgée de 15 ans. L’animal s’était réfugié sous le train, à quelques minutes du départ.

Malgré les demandes des propriétaires du chat pour retarder le départ, le train, avec à bord 800 passagers, était parti en écrasant le félin qui, selon la compagnie ferroviaire, n’était « pas visible » jusqu’au départ du convoi.