Calais : plusieurs blessés dans des affrontements entre migrants et policiers, quinze membres des forces de l’ordre hospitalisés<!-- --> | Atlantico.fr
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Un gendarme monte la garde lors de l'évacuation de la "Jungle" de Calais, le 26 octobre 2016.
Un gendarme monte la garde lors de l'évacuation de la "Jungle" de Calais, le 26 octobre 2016.
©FRANÇOIS NASCIMBENI / AFP

« Violence inouïe »

Le démantèlement d'un camp d'environ 200 migrants a généré des tensions entre exilés et forces de l'ordre. Une centaine de migrants ont attaqué les policiers avec des « sacs remplis de pierres » dans la zone Transmarck, selon une source policière, et d’après des informations du Figaro et de France Info.

Au moins quinze policiers ont été hospitalisés, jeudi 30 décembre, après des affrontements entre des CRS et des migrants à Calais dans la matinée, selon une source policière et d’après la rédaction de France Bleu Nord. Cette information a également été confirmée par la préfecture du Pas-de-Calais dans un communiqué. Vers 10 heures, un affrontement a éclaté entre soixante CRS et gendarmes et une centaine de migrants à Calais, dans la zone Transmarck où des exilés tentent de monter dans les camions pour rejoindre l'Angleterre.

Les forces de l'ordre, qui tentaient de sécuriser la zone, disent avoir été attaqués. Selon une source policière sur place, l'attaque était d'une « violence inouïe ».

Cette situation serait liée au démantèlement d'un camp d'environ 200 migrants qui a viré à l'affrontement avec les forces de l'ordre.

Selon la rédaction de France Info, un CRS raconte que les migrants « avaient des sacs remplis de pierres et de ballast dans leurs tentes ». Des témoins décrivent « une scène de guerre » avec des migrants qui jetaient des pierres et des CRS qui répliquaient avec du gaz lacrymogène et des tirs de lanceurs de balles de défense.

Selon l'Auberge des migrants, une association qui vient en aide aux exilés, les migrants étaient « très en colère » car les policiers les auraient empêchés de récupérer des affaires dans les tentes. D’après la mairie limitrophe de Marck et selon Le Figaro, le campement abritait une centaine de migrants, en majorité africains, qui s'y étaient réinstallés après un précédent démantèlement il y a quelques semaines.

Au moins quinze CRS ont été hospitalisés selon une source policière pour des contusions et des plaies. Plusieurs migrants ont aussi été blessés.

France Info

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