«C’est un éborgneur» : à la Fête de l’Huma, un «gilet jaune» perturbe le débat entre Roussel et Philippe<!-- --> | Atlantico.fr
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Le «face à face de rentrée» entre l’ancien Premier ministre et le secrétaire national du PCF s’est ouvert par un bref incident et de vifs sifflets du public.
Le «face à face de rentrée» entre l’ancien Premier ministre et le secrétaire national du PCF s’est ouvert par un bref incident et de vifs sifflets du public.
©JULIEN DE ROSA / AFP

Face à face

Le «face à face de rentrée» entre l’ancien Premier ministre et le secrétaire national du PCF s’est ouvert par un bref incident et de vifs sifflets du public.

Alors qu’ils s’apprêtaient à débattre dans le cadre de la Fête de l’Huma, ce dimanche après-midi, Fabien Roussel et Édouard Philippe ont été accueillis sous les huées du public amassé devant la scène. À peine l’ancien premier ministre a-t-il eu le temps de s’installer qu’un militant, issu du mouvement des «gilets jaunes», a surgi sur l’estrade et s’est emparé de son micro. «Édouard Philippe a sévi durant le mouvement des “gilets jaunes”, il a fait couler le sang, il n’a rien à faire ici. C’est un éborgneur !», a-t-il lancé, avant d’être vigoureusement évacué par le service de sécurité.

Impassibles, le patron du PCF et son homologue d’Horizons ont finalement débuté ce «face à face de la rentrée» comme si de rien n’était, après quelques minutes de flottement. «J’ai souhaité avoir ce débat avec Édouard Philippe qui a été premier ministre pendant le premier quinquennat de Macron car je souhaite avoir le débat devant les Français entre deux projets de société différents, de droite et de gauche. C’est ce débat-là que nous devons avoir. Retrouvons ce goût du débat !», a tenté d’apaiser le leader communiste. Sans revenir sur l’incident, le maire du Havre a quant à lui tenu à «remercier» les organisateurs pour son invitation, haussant régulièrement la voix pour tenter de couvrir les sifflets du public.

Le Figaro

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