Bruno Le Maire précise que le gouvernement ne touchera pas à la prise en charge des affections de longue durée<!-- --> | Atlantico.fr
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Le ministre de l'Economie s'est exprimé sur les pistes d'économies à réaliser par le gouvernement.
Le ministre de l'Economie s'est exprimé sur les pistes d'économies à réaliser par le gouvernement.
©Eric PIERMONT / AFP

Espoir pour les familles des malades

Le ministre de l’Économie a indiqué que la prise en charge des ALD est « un pilier essentiel de la solidarité ».

Bruno Le Maire a tenu à assurer qu’il ne touchera pas à la prise en charge des affections de longue durée (ALD) pour trouver des économies après l’annonce du dérapage du déficit en 2023. Il a en revanche évoqué une nouvelle forme de contrat pour les travailleurs de plus de 55 ans.

« Nous ne voulons donc pas toucher aux ALD », qui sont « un pilier essentiel de la solidarité », a précisé le ministre de l’Économie et des Finances samedi dans une interview auprès de la rédaction de Ouest-France.

« Mais c’est précisément parce que nous voulons protéger ces personnes malades – elles sont douze millions – que nous devons réfléchir plus globalement au financement de notre modèle social », a indiqué Bruno Le Maire qui a insisté sur des « choix » à faire.

Le ministre délégué aux Comptes publics Thomas Cazenave est « ouvert » à toutes les propositions pour trouver des économies.

Bruno Le Maire songe à cibler l’indemnisation des chômeurs séniors : « Est-ce vraiment pertinent que les plus de 55 ans aient une durée d’indemnisation plus longue ? N’est-ce pas une façon de transformer l’assurance chômage en mise à la retraite déguisée ? ».

Le ministre de l’Economie a aussi évoqué la piste d’une réforme des indemnités journalières alors que « les arrêts maladie ont augmenté de 10 % depuis le Covid », voulant ainsi ouvrir le débat « dès cette année afin de lutter contre les abus », dans « un principe de justice vis-à-vis de ceux qui travaillent ».

Cette semaine, l’Insee a révélé que le déficit public de la France s’était envolé à 5,5 % du PIB en 2023, contre 4,9 % attendus par le gouvernement.

Ouest-France

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