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Bruno Le Maire annonce des "décisions difficiles" dès cet été pour repasser sous la barre des 3 % de déficit public
©Reuters

Dégraissage

Le ministre de l'Economie estime, dans une interview au Figaro, qu'il "faut en finir avec l'addiction aux dépenses publiques".

Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a accordé une interview au Figaro dans laquelle il revient sur son objectif de réduction du déficit public. "La maîtrise des comptes publics est une condition de notre souveraineté. Elle est donc impérative. Je ne fais pas des 3 % un totem, mais un symbole: celui de la crédibilité retrouvée auprès de nos partenaires européens", explique le ministre de l'Economie. 

Il tacle le précédent gouvernement de Bernard Cazeneuve et son ministre de l'Economie Michel Sapin : "Inutile de nous voiler la face: les comptes publics sont dégradés. Le précédent gouvernement n'a pas budgété des dépenses quasi certaines, comme la recapitalisation d'Areva, et laissé filer la dépense depuis le début de l'année". Pour Bruno Le Maire, "'l'intérêt national impose de prendre ces décisions difficiles pour repasser sous la barre des 3 % de déficit public. Il faut en finir avec cette addiction de trente ans aux dépenses publiques."

Le ministre déclare que la "mesure fiscale prioritaire est la suppression des cotisations salariales, maladie et assurance-chômage" car "il faut qu'en France, le travail paye" et que "les Français n'en peuvent plus de travailler beaucoup et de gagner peu, parce que les charges sont trop élevées". Cette mesure sera bien financée par une hausse de 1,7 point de la CSG. 

"La fiscalité doit ensuite favoriser l'investissement productif", poursuit Bruno Le Maire qui assure que "nous ramènerons l'impôt sur les sociétés à 25% sur la durée du quinquennat."

En outre, une discussion avec les entreprises va s'ouvrir sur la transformation du CICE en baisse de cotisations patronales, ce qui n'interviendra pas début 2018. , qui ne devrait donc pas intervenir, comme prévu, au début de 2018

Bercy va aussi sortir du capital d'entreprises non stratégiques dans lesquelles il était actionnaire. "Pourquoi rester actionnaire d'entreprises qui ne sont pas stratégiques? Cela immobilise inutilement de l'argent public. Je crois en revanche que la puissance publique garde sa pertinence dans des activités dont dépend notre souveraineté nationale: électricité, nucléaire, défense en particulier", dit le ministre.

Lu dans Le Figaro

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