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Bernard Cazeneuve sur TF1 : "Nous travaillons sans trêve ni pause et nous continuerons à le faire"
©Reuters

La lutte continue

Aujourd'hui, le ministère de l'Intérieur estime qu'il faut "s'adapter à la menace" et assure que "1000 postes" ont été créés dans le secteur du renseignement.

Invité sur le plateau du 20H de TF1, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve s'est exprimé sur l'attentat de Saint-Quentin-Fallavier qui a marqué ce vendredi et a témoigné son soutien à "la famille" de la victime, "aux 43 salariés" qu'il a trouvé "choqués", ainsi qu'aux "forces de l'ordre". Pourquoi Yassin Salhi, fiché en 2005, 2006 et 2008 pour radicalisation salafiste n'a-t-il pas été suivi de plus près ? A cela, le ministre de l'Intérieur répond qu'il s'agissait d'un manque de preuve. Car même si des investigations ont été menées contre "le criminel", notamment en 2014 lorsqu'une personne avait ravivé la flamme avec son témoignage, aucune preuve n'avait été trouvée.

Bernard Cazeneuve condamne "un acte d'une extrême barbarie" et reconnait que "la nature du terrorisme a changé" en France. Il est "en libre accès", à cause de la "propagande" des groupes terroristes, ainsi que la proximité créée par "Internet", a-t-il expliqué.  Aujourd'hui, le ministère de l'Intérieur estime qu'il faut "s'adapter à la menace" et assure que "1000 postes" ont été créés dans le secteur du renseignement. A titre d'exemple, le ministre de l'Intérieur a affirmé que 14 arrestations avaient été réalisées la semaine dernière par la DGSI et que 150 instructions judiciaires avaient permis 300 arrestations ces dernières semaines.  "Nous travaillons sans trêve ni pause et nous continuerons à le faire" a assuré le ministre, conscient que "nous sommes rentrés dans un cycle de menaces". 

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