Avalanche au Népal : "plus d'espoir" de retrouver des survivants

Au moins quatre Français sont morts dans une avalanche survenue tôt dimanche matin (samedi soir à Paris) sur le mont népalais Manaslu (8.156 mètres), l'un des plus meurtriers au monde. Sept personnes sont toujours portées disparues. Au total, entre neuf et treize personnes auraient été tuées. Les recherches par hélicoptères ont été suspendues et des sherpas ont pris le relais, à pied ce lundi 24 septembre.  

"La plupart des personnes ayant trouvé la mort sont françaises", a annoncé le sherpa Ang Tshering, vice-président de l'Association des alpinistes du Népal, après s'être entretenu par téléphone satellitaire avec des membres de l'expédition. "Parmi les morts figurent un ou deux Espagnols, un Italien, un Népalais et un Allemand", a-t-il précisé. 

"C'est le bilan le plus lourd enregistré depuis l'accident d'avalanche du Kang Guru en 2005 au Népal", souligne dans un communiqué le syndicat national des guides de montagne (SNGM). 

Selon un des alpinistes qui a survécu, cette avalanche s'est déclenchée vers 7 400 mètres et a emporté une partie du camp 3 à 6 800 mètres. A ce moment-là, tous les alpinistes étaient en train de dormir dans les tentes avec les sherpas et ont été frappés de plein fouet par l'énorme masse de neige.

Pour l'instant, 13 personnes ont été récupérées vivantes dans ce groupe d'environ 25 alpinistes. Selon France Info, qui cite les secours sur place, cinq autres personnes - dont quatre Français et un Suisse - auraient été secourus ce lundi matin, portant à 18 le nombre de rescapés

Le groupe comptait une vingtaine de personnes, et les autorités tentaient dimanche de déterminer le nombre d'alpinistes présents lors de l'accident, afin d'avoir un décompte exact des victimes.

Le Manaslu est la huitième montagne la plus élevée au monde et passe pour être l'une des plus dangereuses.