Autonomie de la Corse : « Nous voulons la même chose », déclare le président de la région Bretagne, après les propos d’Emmanuel Macron<!-- --> | Atlantico.fr
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« Il n’y a pas des élus matures et responsables d’un côté, qui peuvent avoir des droits d’agir au quotidien pour leurs habitants, et d’autres élus qui vont rester dans un centralisme passéiste », a réagi Loïg Chesnais-Girard.
« Il n’y a pas des élus matures et responsables d’un côté, qui peuvent avoir des droits d’agir au quotidien pour leurs habitants, et d’autres élus qui vont rester dans un centralisme passéiste », a réagi Loïg Chesnais-Girard.
©AFP / Fred TANNEAU

Boite de pandore

« Il n’y a pas des élus matures et responsables d’un côté, qui peuvent avoir des droits d’agir au quotidien pour leurs habitants, et d’autres élus qui vont rester dans un centralisme passéiste », a réagi jeudi, aux propos du chef de l’Etat, Loïg Chesnais-Girard, depuis le congrès des Régions de France.

Alors que le président de la République s’est dit, jeudi 28 septembre, favorable à une reconnaissance de la spécificité la Corse dans la Constitution française, ses propos ont aussitôt été salués par les présidents de régions. En particulier Loig Chesnais-Girard, qui a réclamé « la même chose » pour la Bretagne, dont il est président de région depuis 2017, afin de s’affranchir d’un « centralisme passéiste ».

« J’entends que le président de la République parle de plus de liberté, d’autonomie pour la Corse, pour agir dans des domaines importants comme le logement, les langues ou d’autres sujets, eh bien nous demandons la même chose », a-t-il dit lors d’un point presse en clôture du congrès des Régions de France, organisé cette année à Saint-Malo.

« Il n’y a pas des élus matures et responsables d’un côté, qui peuvent avoir des droits d’agir au quotidien pour leurs habitants, et d’autres élus qui vont rester dans un centralisme passéiste », a insisté M. Chesnais-Girard. Ce dernier a profité de la venue de la première ministre, Élisabeth Borne, pour lui remettre un rapport détaillant ses souhaits pour « une plus forte décentralisation ».

Le Monde

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